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 Opération côtellette of the dead [PV: Jazz]

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Rot
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MessageSujet: Opération côtellette of the dead [PV: Jazz]   Opération côtellette of the dead [PV: Jazz] EmptyLun 18 Aoû - 14:46




Côtellette of the dead
Tout en voyant sa jambe s'enfoncer dans un tas de couches de bébés diarrhéiques, Rot se demanda si elle avait vraiment mérité ça. Elle en avait assez de devoir se balader dans cette décharge ou tous les rebuts arrivaient. Elle avait tellement envie de partir... Elle avait failli le faire, mais savait qu'elle serait virée si elle rentrait les mains vides au magasin. Certes, c'était de sa faute si elle se retrouvait dans cette situation. Néanmoins le patron la payait si chichement qu'il pourrait faire une fleur pour une fois, oublier cette légère gaffe. Toutefois, le patron était un homme bourru et nul doute qu'elle serait immédiatement virée. En fait, elle serait rentrée chez elle et aurait abandonné le cochon si elle n'était pas sûre de ne jamais trouver un autre boulot.

Tout ça à cause de l'autre idiot en costard. Le genre de personne qui se pointait un quart d'heure avant la fermeture, comme si il était trop occupé pour venir à un autre moment. Rot avait déjà commencé à nettoyer le magasin et espérait n'avoir plus personne à servir. De toute manière, l'étal était presque totalement vide : il restait à peine un vieux pâté dont les poils de la croûte poussaient à un rythme effréné, un cordon bleu dont le fromage sentait le cadavre, et trois langues de bœuf à la taille inquiétante et qui paraissaient aussi râpeuse que des râpes à gruyère. Aucune langue humaine ne pouvait  sortir indemne d'un contact  aussi rugueux. Rien non plus dans l'arrière-boutique. L'homme avait eut l'air d'hésiter, en silence, et Rot savait parfaitement qu'il n'achèterait rien. Peut-être le savait-il déjà lui-même, mais décidait de se venger de la vendeuse en la faisant attendre inutilement.

Elle s'apprêtait à lui demander aimablement de sortir, lorsqu'elle pensa que le patron allait l'engueuler le lendemain pour avoir loupé cette vente. Il répétait toujours que les mecs en chemise avaient l'habitude d'acheter des trucs chers, bio, avec 30% de soja, sans antibio, et qu'il ne remarquaient jamais les prix excessifs. Si elle réussissait cette vente, Rot allait avoir une jolie petite prime. Mais pour cela, il fallait proposer une pièce présentable.

« Si vous voulez, je peux aller chercher un meilleur morceau en arrière-boutique. Il faudra juste patienter quelques temps. Des côtellettes, ça vous dit ? » Elle savait que le patron gardait quelques bêtes élevés de manière « particulière » à l'arrière. Il les nourrissait avec toutes sortes de choses pas très nettes et les revendaient alors à des particuliers. Il s'occupait d'elles depuis leur achat encore bébés jusqu'à l’abatage. Aujourd'hui, Rot devais en tuer un elle-même. Elle choisit un porc charmant, à l’œil torve et aux pattes assez courtes. Sa queue formait un tire-bouchon exquis. Sa couleur était assez particulière : il était d'un rose trop rose, comme si on y avait déjà mis les colorants pour knackis. Elle tenta de l'apporter en salle d’abatage, mais aussitôt, l'animal s'enfuit vers l'avant du magasin, passa entre les jambes du client, et sortit dans la rue. Malgré ses 267 kilos, il était vif. Après quelques secondes de vide total dans sa tête, Rot se mit en marche. Elle sortit dans la rue en courant, appelant au passage le client. « Venez m'aider vous ! Votre repas se fait la malle ! »

Ils l'avaient poursuivi jusqu'à la décharge, où le cochon avait disparu. Le porc s'était arrêté quelques instants pour se rouler joyeusement dans un pille d'épluchures, de coquille d’œufs et de de liquides non-identifiés, avant de reprendre sa course dès qu'il avait vu le chaland et la vendeuse arriver. Il paraissait hilare. Depuis, il avait disparu.

Rot dégagea son pied d'une pile de déchets et appela le client. « Hé, vous, monsieur chemise! Montez sur la pile de vieux pneus et dites moi si vous voyez le cochon. Avec votre taille de géant, vous verrez p-têt kekchose ! J'essaierai de le rattraper ! » Une brise diffusa un doux fumet de viande en putréfaction. Il était temps de rentrer, avant que le cochon ne prenne lui-même cet odeur. Il serait invendable, à part à quelques allergiques chroniques dont le nez était si bouché qu'ils perdaient le goût.
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MessageSujet: Re: Opération côtellette of the dead [PV: Jazz]   Opération côtellette of the dead [PV: Jazz] EmptyJeu 21 Aoû - 11:40




Côtellette of the dead
J'avais faim, et j'avais une subite envie de viande. En temps normal je m'en fiche un peu de ce que je mange. Je mange et puis c'est tout, quitte à finir devant la télévision mes bananes pourries. Mais cette soirée là, alors que je terminais à peine mon travail, et que je savais que les boutiques commençaient à fermer, je me mis dans la tête que ce soir je mangerais de la viande. Peut-être est-ce mon côté animal qui surgit de mon esprit, mais en tout cas j'ai envie de bonnes côtelettes de porc dans une sauce au miel. Le miel, on en trouve plus trop, mais j'en ai toujours chez moi au cas où ça deviendrait définitivement rare et très cher.
Mais je n'avais pas pensé que mon repas filerait entre mes jambes à une allure folle. J'essaye de me rappeler ... J'étais entré dans cette boucherie sombre et assez malsaine, et cette tête rousse sous-traitée m'avait accueillit avec un faux sourire. En vue de ma tête assez peu comblée par le manque de produit, et l'odeur peu alléchante, elle m'avait proposée de m'offrir des côtelettes de porc bien fraiches. Justement ce que je voulais. « C'est parfait, je prendrais ça dans ce cas [...] Mais oui, je peux attendre, pas de soucis. » Et puis après, on en est au moment où je vous parle. Le cochon encore vivant a réussi à s'enfuir de la boucherie/charcuterie. Et la vendeuse aussi. Je pensais que c'était une blague, mais elle m'ordonna de la suivre car mon repas se fait la malle. Alors j'ai couru avec eux, et nous sommes arrivés dans cette décharge, vide et glauque. Depuis, chacun de notre côté, on recherche ce petit cochon dont les cries nous rappellent quelqu'un qui se moque de nous. J'aime pas trop ça, alors je me met à trébucher sur des boites vides mais sales de moisissures. La colère m'emporte, mais je me calme lorsque la petite rouquine bouchère m'appelle : « Hé, vous, monsieur chemise! Montez sur la pile de vieux pneus et dites moi si vous voyez le cochon. Avec votre taille de géant, vous verrez p-têt kekchose ! J'essaierai de le rattraper ! » Voilà qui est une très bonne idée. Je me rapproche d'elle et je monte cette fameuse pile de pneus troués. C'est pas une mince affaire, et je trébuche souvent. Mais arrivé en haut du sommet, je peux voir jusqu'à plusieurs centaines de mètres au loin. Et bien plus en bas, dans un coin, j'aperçois le cochon qui joue avec une morceau de papier. Ou un truc du genre. « Je crois qu'il est là, vous le voyez ? » Mais non, je suis con. Elle est en bas et ne voit absolument rien. La vilaine elle m'a piégée, je dois aller chercher la bête tout seul comme un idiot. J’espère qu'elle me fera une réduction pour m'être donné du mal à le récupérer. Au pire elle me vend le cochon en entier, mais mort cette fois-ci. Il n'est pas question que je cours après lui même dans mon appartement.
Je me dépêche avant qu'il ne se rende compte de quoi que ce soit, je tombe d'entre les pneus, peu discret, et j'arrive tout près de lui pour l'attraper. Mais en toute logique, le cochon se retourne et me fixe. Je pensais au début qu'il allait se mettre à courir, pour s'échapper. Mais cet idiot de cochon restait là à me fixer dans les yeux. Je m'arrête alors, et je crie pour que la rouquine puisse m'entendre : « MADEMOISELLE ? Qu'est-ce que ça veut dire quand un porc vous regarde droit dans les yeux ? ... » J'ai compris juste à temps pour me mettre à m'enfuir. Ce satané cochon, alerté par mes cries, s'est rué droit sur moi pour me faire tomber. Est-ce que ces bêtes là sont cannibales ? En tout cas me voilà qui cours à présent dans toute la décharge dans l'espoir de ne pas me faire démolir par un vulgaire phacochère. Et je tente de me rapprocher subtilement en même temps de la "cachette" de la petite vendeuse. Peut être qu'elle sait comment arrêter un porc enragé qui bave et qui gueule ?
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MessageSujet: Re: Opération côtellette of the dead [PV: Jazz]   Opération côtellette of the dead [PV: Jazz] EmptyJeu 21 Aoû - 21:00




Côtellette of the dead
Bon, il était assez incompétent en fait, pour un homme en chemise. Déjà, il posait des questions auxquelles il était difficile de répondre. Il ne se doutait pas que la rousse avait plus l'habitude de voir des cochons morts que vivants ? Parce que lorsqu'on croisait le regard d'un cochon mort, ça ne voulait en général rien dire. Les rares personnes que Rot avait fixées droit dans les yeux étaient les hommes qu'elle avait aimé, et elle doutait que le cochon se soit épris d'un tel  freluquet. Heureusement, elle n'eut pas le temps d'expliquer l'étendue de son ignorance grâce au cochon qui décida de se ruer vers le client. « Attaquez-le, maintenant ! Le combat de front, c'est ce qu'il y a de mieux ! Client lance charge ! » Bizarrement, il continuait à courir sans se soucier ni des vociférations de Rot, ni de sa pose de dresseuse pokémon. Elle fut déçue ; lorsqu'elle jouait aux jeux vidéos, ses pokémons obéissaient au doigt et à l'oeil. Les humains étaient-ils donc inférieurs aux aliens et aux pokémons ? C'était ridicule.

Et ils fonçaient sur elle ? Elle se déplaça pour se cacher derrière un pile de calendriers mais ils continuaient à avancer dans sa direction.  Elle attendit, le cœur battant, pour voir s'ils allaient se détourner, mais leur trajectoire était imperturbablement rectiligne. Finalement, ce qui devait arriver arriva : le cochon fonça dans la pile de calendriers, faisant voler photos de pompiers, de femmes peu vêtues, de petits chatons, de voiliers, … Rot plongea au sol. Son visage fut maculé  de restes lait tourné à cause d'une vieille brique qui avait explosé sous le choc, et elle s'écorcha les genoux ainsi que la paume des mains. Elle resta couchée quelques instants, espérant que le cochon se calme et cherchant du regard son client. Mais elle vit quelque chose de plus important. Le cochon était un femelle ! Et elle était enceinte vue ses mamelles encroûtées par un peu de lait séché ! Elle rampa tout doucement vers Monsieur Chemise et lui chuchota : « C'est normal qu'elle soit agressive, elle est enceinte ! C'est à cause des hormones, vous avez, ce genre de truc. Comme chez les femmes : les truies deviennent un peu... folles ? Hahaha, dire qu'on allait en faire des côtelettes ! ». Elle n'osait pas expliquer pourquoi elle ne s'en était pas rendue compte plus tôt. Elle était censée avoir potasser tout ça, mais qui vérifiit le poids ou les mamelles d'un cochon avant de le tuer ? Entre ça, les normes d'hygiènes, les dates de péremption, on ne s'en sortait plus !

Soudain, la truie se mit à haleter. Puis à se faire une sorte de nid avec divers déchets avant de s'allonger sur le dos, les jambes tendues en arrière. Ca, Rot l'avait potassé. Ce n'était pas bon signe. Elle se leva, l'animal trop occupé pour réagir, et expliqua à l'homme : « Je vais chercher des gants à peu près propres, une lampe chauffante et des serviettes. Restez ici, ok ? Et surveillez que tout ce passe bien. Vous savez : la tête sort la première, ce genre de truc... » Elle tentait de sourire de manière convaincante. « Enfin, vous êtes déjà né, vous connaissez le truc » rajouta-t-elle en haussant le épaules. Elle avança en courant dans les montagnes de déchets, à la recherche du nécessaire.  Elle espérait sincérement qu'il ne salirait pas ses chaussures avec le liquide amniotiques ou ne marcherait pas dans le bouchon muqueux. Ce n'était pas ragoutant, ces petites choses.
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MessageSujet: Re: Opération côtellette of the dead [PV: Jazz]   Opération côtellette of the dead [PV: Jazz] EmptyVen 22 Aoû - 7:59




Côtellette of the dead
Le cochon se rua vers la rouquine, et la course folle se termina. J'étais enfin tranquille et je pouvais ne rêver que de récupérer cette bête et me la manger pour le dîner. La chair sera surement tendre et très savoureuse, je m'en lèche d'avance les babines. « C'est normal qu'elle soit agressive, elle est enceinte ! C'est à cause des hormones, vous avez, ce genre de truc. Comme chez les femmes : les truies deviennent un peu... folles ? » Les femmes ont des hormones ? Je bute sur ce mot, avant de réaliser que ce porc est en fait une truie, toute mes excuses. « Hahaha, dire qu'on allait en faire des côtelettes ! » Je pourrais presque retenir mes larmes quand elle me dit ça. Si j'avais sû je l'aurais laissé toute seule à s'occuper de l'accouchement de cette truie à présent sur le dos en train de me montrer son trou déjà largement ouvert et prêt à faire sortir son enfant. De mon côté, je regardais la scène avec un rictus de dégoût, déjà que l'odeur n'aide pas, assit là les mains sur mes genoux. La rouquine s'en est allé récupérer des gants et de quoi s'aider pour l'accouchement, en me laissant tout seul face à cette ... merveille de la nature, peut-on appeler ça comme ça ? La bête est en train de hurler, si quelqu'un arrive, il va surement se demander ce qui se passe et me prendre pour un fou. Alors je commence à m'inquiéter (oui, pour ce que je prenais pour mon repas il y a quelques minutes) et je m'avance vers elle tranquillement pour la calmer. Je sais pas comment ça fonctionne une femme, mais peut être qu'en lui caressant la tête pour la déten... « AIIIIIIE ! » Je met ma main -mon autre encore en vie- sur ma bouche et je regarde, en versant une petite larme, la truie me mordre le poignet jusqu'au sang. Je me retiens de lui en coller une, parce que madame bio et protection des femelles enceintes (really ?) risque de me traîner en justice pour maltraitance (really ?). Du coup j'essaye de retirer ma main mais je me résigne et je m’assois là en attendant le retour de la charcutière. Quoi de plus merveilleux que de servir de serre-dent pour enlever la douleur de l'accouchement à une truie ? ... J’espère que c'est pas comme ça avec les femmes, pour de vrai ? « Mme la Rouquine, s'il vous plaît, revenez vite et apprenez moi aussi à me sortir de la bouche d'une femme parce que là, j'en peux plus. » Et mon ventre se mit à gargouiller tellement fort que la truie me regarda d'un air accusateur. Je détourne la tête.
Mon dieu voilà que je communique avec la viande.

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MessageSujet: Re: Opération côtellette of the dead [PV: Jazz]   Opération côtellette of the dead [PV: Jazz] EmptyVen 22 Aoû - 19:26




Côtellette of the dead
Rot arriva avec des paires de gants roses pour la vaiselle, dont une trouée qu'elle tenderait innocemment aux clients, un paquet de serviettes qu'elle avait obtenues en chassant une nichée de rats et un lampe chauffante sans ampoule. Cela ferait l'affaire. Elle avait ri en entendant le cri de douleur et nota mentalement que l'humain était inférieur aux aliens, aux pokémons et aux porcs. Elle devrait peut-être amener un rat pour vérifier si l'homme pouvait lutter contre lui. Elle éclata à nouveau de rire en entendant sa supplication. Elle traîna encore un peu, pour le plaisir, mais se décida finalement à arriver parce qu'elle s'inquiétait pour la portée.

« Vous savez que les porcs ont assez de force dans la mâchoire pour briser la main d'un humain ? Enfin, je croyais que vous lui aviez glisser autre chose en bouche. Elle s'est peut-être entichée de vous... Et les porcelets vous prendrons pour leur père. Par contre, l'infanticide et l'infantophagie est interdit. » Elle insista sur cette dernière phrase en levant les sourcils. Il avait sûrement compris, puisqu'elle avait fait exprès d'utiliser des mots scientifiques vachement classe. Elle inspecta la main maintenue fermement entre les dents de la truie. « Oh, ce n'est rien par rapport à la douleur de l'accouchement. Enfin, je crois ». Après tout, les douleurs de la naissance était réservée aux être organiques et elle pouvait se permettre de s'en moquer. Elle enfila les gants et  alla vérifier que la mise à bas se passait bien. « Vous saviez que les cochons n'ont pas besoin de nous pour mettre à bas. Si tout se passe normalement, mieux vaut laisser la nature faire. » Pour appuyer ses dires, elle se fit un coussin avec la pile de serviettes et s'allongea pour siffler « don't worry, be happy » , s'arrêtant juste  de temps à autre un coup d'oeil au derrière de la truie. Enfin, le premier porcelet sortit et se précipita pour têter. La mère ne lâcha pas la main pour débarrasser son aînée du sang, du placenta et de toutes sortes de liquides réjouissants. Tout comme sa mère, le petit était d'un rose trop voyant pour être naturel. Quant à son troisième œil, il devait le tenir de son père... Le patron avait décidément des activité amusantes... Rot pria intérieurement pour que l'homme en chemise ne remarque pas l'anomalie. Mais après tout, les hommes de la ville qui travaillaient dans les bureaux avaient rarement l'occasion de voir des porcs et pouvaient penser que c'était tout à fait normal.

« Le premier-né est un mâle. On l'appellera par votre nom si vous voulez. Vous vous ressemblez un peu et vous avez fait tellement pour la mère. » Elle tentait de sourire en le regardant dans les yeux pour montrer sa sincérité, même si son regard déviait toujours sur sa main qui dégoûlinait de bave. Elle aimait bien voir cet humain tourné en ridicule.
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MessageSujet: Re: Opération côtellette of the dead [PV: Jazz]   Opération côtellette of the dead [PV: Jazz] EmptySam 23 Aoû - 10:08




Côtellette of the dead
Je ne sais pas ce qui m'a prit d'avoir pitié de cette truie. Maintenant me voilà piégé, la main piégée dans la mâchoire de l'animal, dégoulinante de bave et de sang. Et le pire c'est que je ne pouvais plus rien faire d'autre que d'attendre que cette truie me relâche, puisque en face de moi la rouquine était revenue avec de quoi aider à mettre à bas si jamais le bébé porcinet n'arrive pas à sortir tout seul. Ce serait peut-être un peu léger de ma part de foutre au même moment un coup de pied dans la figure de sa mère. Surtout que maintenant, l'animal est sorti indemne et il commence à téter sa mère. J'ai l'impression que le piège se ressert au fur et à mesure où j'attends que ça se passe. Oui un cochon peut nous péter la main si il souhaite, mais comme l'a dit la charcutière je crois qu'elle est tombé amoureuse. Moi ? Le père ? ... De ce bébé tout rose aux trois yeux qui ne ressemblent pas franchement à un enfant normal ? (même les animaux deviennent des mi-animal mi-alien maintenant ?). Je crois que je ne vais même pas essayer de parler. C'est vrai que depuis tout à l'heure cette petite est une vrai pipelette, et je le vois bien qu'elle s'amuse de ma situation. Mais je ne peux rien dire sinon je risque de m'arrêter dans ma phrase et de crier à nouveau à l'agonie. Je crois, sincèrement, que je n'ai plus de mains. Ou alors je stress parce que ça dure longtemps. C'est vrai que je m'en fiche moi de cette naissance, oui c'est beau, c'est merveilleux. Mais moi je veux juste rentrer chez moi et manger de la côtelette de p... « Je suppose que, maintenant qu'elle est mère, vous n'allez pas me la donner à mang... AIE ! » J'ai peut être parlé trop fort, car ça n'a pas l'air de plaire à la truie que je dise ça. En même temps, c'est vrai que si elle ne s'était pas échappé, on l'aurait tuée, on aurait vu ses bébés mais on les auraient jetés ou donnés à des fermiers qui font dans la nourriture de basse qualité pour McDonald, et puis ça aurait fait un nouveau Hamburger pour les jeunes. Et moi j'aurais eu mes côtelettes. Mais non, me voilà à attendre comme un con, assis sur des déchets pourrissants, la main dans la mâchoire d'une truie. « Appelez-le Jazz si vous voulez. Mais s'il vous plait, dîtes moi qu'il va pas y en avoir une dizaine ... » L'attente serait bien trop longue et trop intense. Je risque de tuer la mère avec ses gamins d'ici là. La faim nous rend parfois inhumain.
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MessageSujet: Re: Opération côtellette of the dead [PV: Jazz]   Opération côtellette of the dead [PV: Jazz] EmptyLun 25 Aoû - 20:55




Côtellette of the dead
Elle le regarda incrédule. Il ne sait même pas combien de porcelets naissaient par portée ? « Ben si, un douzaine. Comme les œufs vous savez. Mais il y a plus important, votre nom, c'est vraiment Jazz ? » Elle prononça son prénom avec un rictus de dégoût, qui déforma un peu plus son visage synthétique. Pouvait-on décemment nommer de pauvres nouveaux-nés ainsi ? N'avaient-ils pas le droit de jouir de la vie de manière insouciante un peu plus longtemps. Parce que ce prénom était vraiment ridicule. Jazz Chemise. Les humains étaient même sans-cœur envers leur progéniture. Et après, il faudrait les laisser en vie. Elle n'avait même plus envie de rire en pensant à « Jazz Chemise ».

Alors qu'elle réfléchissait, la mère avait fini d'expulser treize petits porcelets, tous d'une nuance de rose plus excentrique que celle de son frère. Ils têtaient allègrement. Finalement, seul le premier était doté de cet étrange troisième œil... Les bouddhistes étaient-ils les seuls à être dotés d'une telle excroissance ou était-ce répandu parmi les autres confessions ?

Les petits se décrochèrent des mamelles de leur mère. Cette dernière lâcha la main. Et la famille s'enfuit en courant, malgré leur pattes ridiculement courtes. Sans leur couleur, on aurait pu les prendre pour des rats qui grouillaient dans la décharge. Avant que Rot ne put esquisser le moindre mouvement, ils étaient tous éparpillés dans les décombres. Elle jeta un œil à la main de Jazz Chemise. Elle n'arrivait pas à savoir si il était blessé à cause de l'énorme quantité de bave qui la recouvrait. Elle avait entendu parler d'infection chez les vaches en cas de blessure. En allait-il de même pour les humains ?

Elle se leva et se dit qu'il n'avait plus l'air tellement motivé. « Bon, Jazz Chemise, 'faut rattraper ces treize cochons et leur daronne. Vite, avant qu'ils ne se fassent  dévorer pas des rats, ok ? T'es motivé, hein ? Même si t'es un employé d'open space ? Et si on réussit, je t'offre un cochon. Celui qui s'appelle Jazz. Tu sais que plus les animaux sont jeunes, plus ils sont tendres ? Alors imagine comme Jazz doit être bon à manger, tout juste sortir du vagin de sa mère. Même que je le rôtirai à la broche. T'es ok ? Si on en voit un, on appelle l'autre.» Elle repoussa une mèche qui lui obscurcissait la vue. « Si on attrape tous ces petits, la mère va rappliquer pour le récupérer. On les attrape donc en priorité, ok ? Et après, on a la mère. On rentre à la boutique. On cuit les cochons. » Sans attendre de voir la réaction de M. Chemise, elle se précipita dans les décombres. Elle ramassa assez rapidement un seau troué qu'elle remplit d’épluchures nauséabondes. Puis, elle se mit à appeler d'une voix hésitante « petits, petits, petits ».
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