Loin de l'agitation du centre-ville et de l'extravagance de son architecture, la banlieue n'en reste pas pour autant un lieu agréable à vivre : on y trouve de nombreux quartiers résidentiels où, à l'image de ceux de Varen, vivent des gens très différents et pas forcément plus pauvres que les urbains. Si l'on n'y trouve évidemment pas d'universités ni de grands centres administratifs, la banlieue dispose néanmoins de quelques commerces de proximité, ainsi que d'un parc pour enfant très prisés par les familles des alentours.
Véritable havre de paix pour les amis de la nature, la forêt Serissa est quasiment vierge de toute construction humaine ou extraterrestre, et constitue de ce fait un paysage relativement atypique pour les habitants de la cité. Dans cette étendue de verdure, pas de bâtiments vitrés ni de buildings à perte de vue ; seulement des arbres, des arbres, et encore des arbres. De quoi en dépayser plus d'un et attirer aussi bien les randonneurs que les curieux, tous intrigués par la réputation et par la beauté du lieu.
Offrant une vue à couper le souffle sur les environs de Varen, la falaise surplombe la forêt de Serissa ; en contrebas, on peut apercevoir un cours d'eau qui se termine en une gigantesque cascade et mène directement au lac. Paysage désertique et majoritairement rocheux, le vent balaie le haut des falaises sans discontinuer, les rendant assez difficiles d'accès et relativement hostiles à toute présence. Cependant, quelques individus en quête de mélodrame se jettent parfois du haut d'un pic, entretenant ainsi la réputation inhospitalière du lieu.
A quelques kilomètres de la cité, loin de toute résidence et de toute forme de vie en général se trouve la décharge de Varen. Immense étendue d'ordures à ciel ouvert, il s'y entassent des tonnes et des tonnes de détritus en attente d'être recyclés ou détruits. De ce fait, l'air y est quasiment irrespirable de par l'odeur des matériaux en décomposition, et y travailler est très désagréable : c'est pourquoi la majorité des employés de la décharge sont des robots, ou quelques travailleurs enfermés dans d'immenses machines pour ne pas subir la puanteur ambiante.