AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  





-20%
Le deal à ne pas rater :
Oceanic – Climatiseur monobloc réversible mobile 3530 W /12000 BTU
254.99 € 319.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 Please look away {Jude & Marsh'}

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Jude Harrison
Jude Harrison
Je suis quelqu'un de parfaitement normal !


Présentation : www
Feat : Spike Spiegel {Cowboy Bepop}
Statut martial : Célibataire
Situation : Modeste
Occupation : Détective Privé
Lieu d'habitation : Quartier Ryld
Orientation sexuelle : Hétéro
Âge : 26 ans
Doms : 150

Je suis quelqu'un de parfaitement normal !
Please look away {Jude & Marsh'} Empty
MessageSujet: Please look away {Jude & Marsh'}   Please look away {Jude & Marsh'} EmptyLun 18 Aoû - 23:40





Jude & Marsh'



Comment est-ce que j'en suis arrivé là ? Heh, c'est sûrement la faute de cette bouffe de merde. Je savais que je n'aurais pas dû manger ça. "Vous verrez, monsieur Harrison, très bon, très bon. Nouveau, tout nouveau recette." J'en ai déjà mal au ventre, rien que d'y penser. Huan, comment-est ce que tu as pu me faire ça ? Je mange chez toi tous les jours, et c'est comme ça que tu me remercies ? Je ne sais pas si c'est le coup de la nouvelle recette ou juste la fraîcheur des ingrédients, mais je me sens vraiment pas bien.

Ce matin j'ai terminé une enquête. Je voulais fêter ça comme je le fais d'habitude, chez Huan, avec un repas spécial. Je regrette. Ungh, oui, mon estomac aussi. Est-ce que je vais mourir ? Comme ça, chez moi, tué par Huan ? Above et Beyond sont là à côté de moi, et ils n'en ont visiblement rien à faire. L'un ronronne à mes pieds et l'autre fait bruyamment sa toilette. J'imagine un instant ces crétins de la police, se foutant de ma gueule, moi mort sur mon canapé, tué par un simple plat chinois. Génial. Je ne veux pas finir comme ça. Je crois que je vais aller à l'hôpital. Je commence à avoir des sueurs froides, il y a vraiment quelque chose qui cloche. Je croise ma voisine en sortant. D'habitude, elle me fait un grand sourire, je lui souhaite une bonne journée -et bien plus, si je pouvais-, et je m'en vais à mes enquêtes. Là, elle m'a jeté un regard de dégoût, et s'est enfermé chez elle, j'ai entendu le verrou. Je ne sais pas ce que je lui ai fait, je dois avoir une sale tronche à cause de la bouffe. Je n'ai même pas eu le temps de lui dire bonjour tiens. Tant pis, je tenterai ma chance un autre jour. Enfin, si je suis encore vivant. Je dois vraiment, mais alors vraiment avoir une sale gueule. Tout le monde me regarde dans la rue, c'est affolant. Si je savais que rien ne clochait chez moi, ça m'aurait plu, franchement. Là, cependant, je dois vous avouer que je me pose des questions. Ah, oui, voilà. Oh, oui, effectivement. C'est pas beau, non. Je me regarde dans une vitrine, je ressemble à une version de moi-même dessinée par un gosse de 5 ans. J'ai des sueurs, les yeux rouges, je crois avoir des boutons, ou je ne sais quoi, une réaction allergique aux ingrédients spéciaux de Huan, qui sait ? C'est fabuleux, c'est comique, et je crains de ne plus jamais retourner chez lui. Au moins demain midi.

Je suis arrivé aux portes de l'hôpital. J'espère au moins me faire soigner par une jolie infirmière et pas un de ces robots tout froid. La dernière fois que je suis venu ici, c'était pas pour moi en fait. Une de personnes que je suivais le jour-là avait décidé d'accoucher, au milieu de la rue. Alors vous imaginez bien que j'ai cassé la filature pour aller l'aider... En tout cas, j'ai suivi l'ambulance qui l'a ramené ici, jusqu'à la maternité. Beau bébé d'ailleurs. Enfin, tout ça pour dire que j'y passe pas mes journées à l'hosto. Je suis pas fan.

À l'accueil, on me dit gentiment de m’asseoir dans la salle d'attente. La jeune secrétaire, elle, ne semble pas le moins du monde attristé par mon apparence. Je ne dois pas être contagieux, ou alors elle ne sait pas du tout ce qu'elle fait, et j'aurais tué la moitié de cette hôpital d'ici quelques jours. Heh.
Avec moi, il y a cinq personnes. Une femme qui se cure le nez -charmante, accompagnée de ses deux marmots, l'un courant après l'autre ; un homme visiblement bien saoul, qui a le nez en sang et un autre, passablement amusé par les deux enfants, se tenant l'épaule. Rien de spécial à voir ici donc.

C'est ici que je vais rendre l'âme si aucune infirmière ne vient me chercher. J'imagine, en plus, qu'on a pas le droit de fumer ici. Fantastique. Soit je sors maintenant, pour finir la gueule sur le caniveau, mais avec une clope au bec, soit je reste ici, ennuyé à mourir par ces gens. Je dois avoir l'air idiot, la main sur le front, réfléchissant à ma mort prochaine. Je crois que j'ai oublié de nourrir les chats.

« Merci Huan. »






Revenir en haut Aller en bas
Marsh'
Marsh'
Super-vilain


Compte : www
Relations : www
Présentation : www.
Pouvoir : phasing
Feat : pogo (OC) •• andaglas
Statut martial : célibataire
Situation : modeste
Occupation : caissière dans une supérette ; voleuse
Lieu d'habitation : quartier ryld
Orientation sexuelle : asexuelle
Âge : 26 ans
Crédits : #queenbee
Doms : 142

Super-vilain
Please look away {Jude & Marsh'} Empty
MessageSujet: Re: Please look away {Jude & Marsh'}   Please look away {Jude & Marsh'} EmptyMer 20 Aoû - 0:22

T’es qu’une idiote Marsh’. Tu le sais pertinemment et pourtant ça n’a pas l’air de t’ébranler plus que cela. Pourtant, on est bien d’accord sur un point : la voie que t’as choisie ne t’apportera rien de bon, c’est certain. Mais pas même cette pensée-là semble être suffisante pour te ramener sur le droit chemin. Parce que d’une part déjà, tu t’en fiches royalement. On te l’a déjà dit tellement de fois après tout, t’es froide, on te pense insensible. Alors amorale n’est pas si étonnant. Quoi qu’ils seraient surpris. Puis d’autre part, t’as un talent très particulier que t’as sur mettre à profit de façon plutôt gratifiante, alors pourquoi t’en priver ? Être une criminelle n’est à tes yeux qu’une trivialité sans importance, un détail même. T’as toujours un job honnête quoi que désespérant, tu fais juste partie du groupe des méchants. Pas de quoi en faire tout un foin.

Du coup te voilà dans ton appartement étriqué, le soleil à peine levé. Il est modeste, comme ton salaire de caissière, et tu ne comptes pas te permettre plus. Parce que ça serait suspect, mine de rien. Au lieu de ça, t’as investi dans un coffre et de quoi bricoler une planque. Et t’y entasses ton butin, soir après soir. Rien qui prenne de la place, t’as une affection certaine pour les petites babioles de valeur, celles qui peuvent couter une fortune une fois revendues. Pire qu’une pie voleuse.

Mais tout ça n’a rien à voir avec ce qui te fait te retrouver à l’hôpital aujourd’hui. Non, pas même une blessure impromptue parce que t’aurais pas su éviter un coup durant la nuit. Quand t’y repenses d’ailleurs c’est trop con ce qui t’es arrivé. De quoi gâcher ta seule journée de congé de la semaine.

Réveillée après une courte nuit, t’avais trouvé le courage de te laver et de t’habiller, même de te pomponner un peu, chose que tu ne prends pas vraiment la peine de faire les jours où t’es condamnées à passer ta foutue journée derrière cette maudite caisse enregistreuse, ou à cavaler dans les allées. Non, aujourd’hui t’es mignonne, au moins vue de loin. Ca fait changement, et on te pardonnerait presque ton air continuellement ennuyé. Mais ça, tu t’en fiches, n’est-ce pas ?
Non, le coupable c’est ce couteau que t’as précipitamment abandonné sur le plan de travail, geste assortit d’un juron tout sauf élégant. Et voilà, beau travail. T’as même pas compris comment t’as fait ton affaire. Le côté de ta main saigne, ça pique et c’est abondant. Et même le linge pressé contre la plaie ne semble pas arranger les choses. Comble de malchance, t’as rien ici pour faire un pansement, et c’est étonnant, toi qui est habituellement si ordonnée et prévoyante. Du coup, pas le choix. Direction l’hôpital.

Et c’est comme ça que tu t’es retrouvée dans cet endroit aseptisé, un enfer tout en blanc. Un lieu qui te met mal à l’aise et dont l’odeur agresse tes narines. T’as d’ailleurs jamais su t’expliquer ton mépris pour un endroit tel que celui-ci. Après  tout, c’est ici qu’on sauve des vies, non ? Rien à faire pourtant, ça te déplait. Oh, et oublie pas de remercier ta voisine, hein. Parce que oui, c’est elle qui t’a emmenée alors que t’envisageait plutôt un taxi. Mais non, la bougresse a insisté, et t’as juste pas eu le courage de refuser. À quoi bon ? Mieux valait capituler dans l’instant plutôt que de lui tenir tête et finir par céder quand même.

Quelques mots échangés avec une infimière ou réceptionniste, t’en sais trop rien. Elle observe la plaie d’un regard soucieux mais semble penser que tu ne risques pas d’en mourir. Du coup, elle t’envoie dans la salle d’attente. Génial. Avoue que t’es ravie. Devoir patienter avec d’autres personnes qui ne t’intéressent pas le moins du monde, probablement tout aussi ennuyeux que les autres. Ou peut-être pas, tiens.
Y’a ce type-là, qui semble désespéré ou juste pensif. Difficile à dire, et ça t’es égal de toute façon. Le truc, c’est que t’as l’impression de le reconnaitre, même si dans tes souvenirs, il n’avait pas tout à fait cette gueule-là. T’as bonne mémoire habituellement, du coup t’es presque certaine d’avoir raison. Aller lui parler ? Et pourquoi faire ? Ah oui, passer le temps. En plus, y’a une place libre près de lui. Bah, pourquoi pas hein.

T’es pas forcément du genre très sociable. Pas du tout en fait, mais parfois ça t’arrive de faire des efforts. « T’as une sale gueule dis donc. » Oui bon pour la délicatesse va falloir repasser. Et la politesse aussi. Parce que bon princesse, t’as peut-être une gueule d’ange, mignonne comme un cœur avec ta crinière rose bonbon et tes grands yeux de biche, une biche extraterrestre certes, mais pas sûr que tout le monde te pardonne ta rudesse. Au moins tu fais un effort, c’est un bon début.
« Ca va aller ? » Ah parce qu’en plus tu te soucies de ton état ? Si c’est pas adorable ça. Mais ça te ressemble pas  vraiment. Trop de sang perdu ? Probablement. Ennui ? Assurément. Et le pire dans tout ça c’est que t’es pas là depuis plus de cinq minutes. C’est beau.
Revenir en haut Aller en bas
Jude Harrison
Jude Harrison
Je suis quelqu'un de parfaitement normal !


Présentation : www
Feat : Spike Spiegel {Cowboy Bepop}
Statut martial : Célibataire
Situation : Modeste
Occupation : Détective Privé
Lieu d'habitation : Quartier Ryld
Orientation sexuelle : Hétéro
Âge : 26 ans
Doms : 150

Je suis quelqu'un de parfaitement normal !
Please look away {Jude & Marsh'} Empty
MessageSujet: Re: Please look away {Jude & Marsh'}   Please look away {Jude & Marsh'} EmptyMer 20 Aoû - 19:26





Jude & Marsh'



Le snack ambulant de Huan, je ne sais même plus pour quelle occasion j'ai commencé à y aller. Je crois que c'était avec Elisabeth. C'était l'époque où je passais mes fins d'enquêtes au bar. Je l'ai rencontré là-bas, d'ailleurs. Elle était vraiment magnifique, brune, avec un regard qui vous transperçait jusqu'à l'âme. Pas que je pense en avoir une, mais j'imagine que c'est ce qui se passerait. Je devais passer mon temps à la regarder, parce qu'un soir, c'est elle qui est venu me parler. Je sentais déjà l'embrouille, la baffe, ou le petit-ami caché derrière prêt à me casser le nez. Finalement, je me trompais. Pour la première fois, c'est une femme qui venait vers moi, et pas l'inverse. On a parlé longuement, je lui ai offert quelques verres, et on est parti chez elle, je ne pouvais plus conduire. Elle semblait mieux supporter l'alcool que moi. Sur le chemin, elle m'a demandé si je voulais manger quelque chose. Oui, c'était Huan, avec son merveilleux accent, et son impossibilité à vous servir ce que vous avez commandé.

On a terminé la soirée chez elle, donc. Et je ne peux pas vous dire que je me souviens de la suite. Ce qui reste clair, c'est que ça n'a pas marché entre nous, il n'y a que Huan qui est resté. Je suppose qu'en soit, c'est pas plus mal. Même si bon, c'est à cause de lui que je me retrouve ici à prier qu'on me soigne le plus vite possible. C'est con la vie quand même.

Il y a une femme qui arrive. J'ai l'impression de la connaître, ces cheveux roses, ça devrait pas s'oublier. Ah, oui. C'était pour une enquête, je crois. Elle travaille dans une supérette. J'ai dû l’interroger, et peut-être lui demander son numéro. Je me souviens pas que ce soit aller plus loin qu'un refus, par contre. D'ailleurs, interrogée pour quoi, ça m'échappe aussi. C'est pas grave, de toute façon dans mon état, la seule chose que je souhaite, c'est de ne pas finir à la morgue. Il y fait froid, et j'aime pas trop l'ambiance. J'ai pas vraiment envie qu'elle me reconnaisse. Je ne suis pas spécialement présentable, voyez-vous.
Oui, c'est con la vie.

Elle s'est assise à côté de moi. J'essaye de l'ignorer. Elle a un beau visage quand même, c'est difficile. La seule chose que l'on entend dans la salle, c'est les marmots. Je n'ai jamais été doué avec les enfants, sûrement parce que j'oublie déjà de nourrir mes chats.
Je sens un regard sur moi.

« T’as une sale gueule dis donc. »

Pardon ? Ah oui, elle a pas tort en fait, j'ai pu l'observer moi-même.
Un bonjour m'aurait quand même suffit. Je ne sais pas trop quoi lui répondre. Je ne suis pas d'humeur à discuter avec une femme, je ne dispose pas de toutes mes facultés. Une discussion avec le sexe opposée, c'est comme un combat, il faut être préparé et entraîné. Sinon, vous finissez dans la fausse aux crocodiles. Aujourd'hui, je ne me sens pas en vaine. Elle m'a déjà battu. Je vais lui montrer quand même de quoi je suis capable. Un beau lever de sourcil, histoire de partir l'esprit tranquille.

« Ca va aller ? »

Oh. Elle me fait baisser ma garde, et mon sourcil. Je me demande si elle se souvient de moi. Oui ça doit être ça.

« Je me suis déjà senti mieux. Et pire aussi en fait... On s'est déjà rencontré, non ? »

J'essaye de faire un semblant de sourire, mais avec la tronche que j'ai, j'abandonne rapidement. Si ça se trouve, je l'ai imaginé cette fille. Alors autant ne pas trop se mouiller. Généralement, jolie comme ça, je ne devrais pas, mais je n'ai pas envie de me prendre une baffe. Pas ici, pas malade comme ça.







Revenir en haut Aller en bas
Marsh'
Marsh'
Super-vilain


Compte : www
Relations : www
Présentation : www.
Pouvoir : phasing
Feat : pogo (OC) •• andaglas
Statut martial : célibataire
Situation : modeste
Occupation : caissière dans une supérette ; voleuse
Lieu d'habitation : quartier ryld
Orientation sexuelle : asexuelle
Âge : 26 ans
Crédits : #queenbee
Doms : 142

Super-vilain
Please look away {Jude & Marsh'} Empty
MessageSujet: Re: Please look away {Jude & Marsh'}   Please look away {Jude & Marsh'} EmptyJeu 21 Aoû - 13:21

T’as jamais été la reine des relations humaine, Marsh. Ah non, taper la discussion avec le premier clampin venu c’est clairement pas dans tes attributions, et t’as jamais essayé de changer ça. Parce que ça t’intéresse pas vraiment de connaitre leur vie, pourquoi sa copine l’a quitté ou ce qu’elle compte manger ce soir, que son chat l’a empêché de dormir toute la nuit ou que le voisin est vraiment insupportable. Clairement, c’est le genre de trucs qui te passent à des kilomètres au-dessus de la tête, et t’as vraiment du mal à comprendre comment les gens peuvent apprécier discuter de choses aussi futiles et triviales que ça. Parce que toi, t’aime pas vraiment parler de toi; ou plutôt, t’en ressens pas le besoin. T’es jamais vraiment tombée sur quelqu’un te donnant envie de le faire, en tout cas. Du coup, le silence est ton meilleur ami. Quitte à ce qu’il soit embarrassant.

Et pourtant, te voilà là, dans cette foutue salle d’attente, à taper la discussion avec un type. C’est pas un inconnu, d’ailleurs, maintenant que tu te concentres un eu sur son visage, en tentant de faire abstraction de sa dimension pas bien ragoutante, il te dit clairement quelque chose. Et c’est amusant d’ailleurs, parce que t’as beau ne pas t’intéresser au monde qui t’entoure, ou trop peu, t’as une mémoire assez effrayante quand il s’agit de reconnaitre quelqu’un. Bah, tu te dis que c’est pratique pour discerner les fatigants des moins fatigants, voilà tout. Faut savoir mettre à profit ce qu’on a, une pensée que tu suis encore à ce jour.

Du coup, tu t’es foutue dans la mouise tout court. Si t’as commencé à lui parler, tu vas pas avoir le choix de continuer. Parce que oui, c’est comme ça que ça marche, hein. T’aurais peut-être dû y penser avant, princesse.

Le picotement de ta paume détourne ton attention de lui quelques instants, le temps de presser à nouveau le linge couvert de sang contre ta main. Le geste te tire une grimace et un soupir. Plus par agacement que douleur d’ailleurs. T’en reviens toujours pas d’avoir réussi à te faire ça aussi bêtement, c’est même carrément effarant. Et t’aurais été moins pingre que tu te serais convaincue d’engager quelqu’un pour faire ta bouffe dorénavant, tiens.

C’est un petit hochement de tête qui suit sa question. Quoi que s’il te pose la question, c’est probablement qu’il le sait déjà, non ? Quoi que vu les souvenirs que t’as de lui, ça colle pas mal aussi à la phrase d’accroche typiquement bancale d’un dragueur en série. Ça te fait penser à quelqu’un d’autre, tiens. Ah oui, oublie pas de lui répondre, hein. Parce que t’as pas bien l’air fine à le fixer comme ça. Surtout que des yeux comme les tiens, ça peut faire peur, eh.
« Oui. Il y a quelques semaines. Trois. » Wow non, peut-être que tu devrais éviter d’être aussi précise. Là il va croire que t’as pensé à lui ou quelque chose du genre, il va s’imaginer des trucs en tout cas. Sauf que non. C’est juste comme ça que marche ta mémoire. Impressionnant et inutile à la fois. Mais ça, tu le réalises même pas, une chose qui ne te viendrait pas à l’esprit.

Encore un léger soupir, tu croises les jambes, et remarques les taches de sang sur ta jupe blanche. Ah, bravo. Génial même. C’est une misère à enlever, ça, le sang. T’es vraiment pas au bout de tes peines, et t’en viens à regretter d’avoir voulu manger aujourd’hui tiens.

« Il t’es arrivé quoi, au juste ? » Quoi ? Tu t’intéresses à son cas ? Ça commence à m’inquiéter, là. T’es vraiment sure de toi ? Faut dire que c’est assez surprenant, mais il faut bien une première fois à tout. Et avouons-le, il a vraiment une sale gueule, comprendre ce qu’il y a bien lui arriver ne serait pas de trop. Ça te distraira le temps que l’attente durera. Oh d’ailleurs, la nana et les deux gosses fatigants sont appelés, visiblement. Ça fera déjà un peu plus de calme dans les lieux, tiens.
Revenir en haut Aller en bas
Jude Harrison
Jude Harrison
Je suis quelqu'un de parfaitement normal !


Présentation : www
Feat : Spike Spiegel {Cowboy Bepop}
Statut martial : Célibataire
Situation : Modeste
Occupation : Détective Privé
Lieu d'habitation : Quartier Ryld
Orientation sexuelle : Hétéro
Âge : 26 ans
Doms : 150

Je suis quelqu'un de parfaitement normal !
Please look away {Jude & Marsh'} Empty
MessageSujet: Re: Please look away {Jude & Marsh'}   Please look away {Jude & Marsh'} EmptyJeu 21 Aoû - 17:09





Jude & Marsh'



Cette fille est vraiment bizarre. Elle est plutôt mignonne, elle a des yeux et des cheveux de couleurs intéressantes, mais il y a quelque chose que je n'avais pas remarqué la première fois que je l'ai vu. Il y a un truc louche chez elle, et je ne pourrais vraiment pas vous dire quoi. J'ai comme l'intuition qu'elle cache quelque chose, ou bien c'est l'effet de la fièvre, je ne sais pas trop. Il y a un deuxième truc que je n'avais pas remarqué, c'est le fait qu'elle soit blessé. Je me demande bien comment elle s'est fait ça. C'est sûr qu'elle n'est pas venu ici juste pour moi, faut pas rêver. Elle a du sang un peu partout, c'est pas très joli, mais quand même plus que ma sale tronche.

J'ai la tête qui tourne et un goût métallique dans la bouche. Pas l'ombre d'une infirmière en tout cas. Parfait. Je vais peut-être pouvoir mourir dans les bras de cette fille. Heh. D'ailleurs, je crois qu'elle me fixe. Il y a un truc vraiment pas rassurant chez elle, caché derrière son joli minois. Je tousse, et finalement elle se décide à me répondre. Et quelle réponse ! Non seulement elle se souvient de moi, mais en plus très exactement. Un peu trop exactement je dirais. Assorti à une date et une heure, je pense que j'irais chercher une place ailleurs. Je crois qu'elle a remarqué les tâches sur sa jupe, et ça n'a pas l'air de lui plaire. Ca m'a fait sourire, je ne sais pas trop pourquoi. Je dois être nerveux, et pourtant ça m'arrive rarement.

« Il t'es arrivé quoi, au juste ?»

Alors ça ma grande, je ne vais pas te le révéler. C'est beaucoup trop gênant. Je ne vais pas te dire que je suis malade comme un chien parce que j'ai bouffé quelque chose de sûrement pas très frais. Je tiens légèrement à ma réputation. Ou en tout cas, ce qu'il en reste. Je vais donc jouer la carte de l'ignorance.

« Je sais pas exactement. Je me suis réveillé comme ça. »

Je ne pense absolument pas qu'elle va me croire. Mais honnêtement je m'en fous, elle n'a pas besoin de connaître la vérité. Même moi je préfère le mensonge sur ce coup là. Pour mon job, c'est plutôt une bonne arme, faudrait pas que je révèle pourquoi j'interroge quelqu'un. Ou bien pourquoi je suis en train de fouiller dans une poubelle à 3 heures du matin. D'ailleurs, ça me fait penser que j'ai oublié de les sortir. Merde. À chaque fois.

Que vois-je au loin ? Serait-ce, oui, une infirmière ? Peut-être que je vais pouvoir m'enfuir de cette situation, et en même temps me faire soigner ! Je crois les doigts et fait le plus beau sourire que je puisse, mais ce n'est pas moi qu'elle appelle. NON. C'est la charmante femme et ses enfants. Je crois que j'ai réussi à dégoûté l'infirmière, qui m'a lancé un regard tout à fait désobligeant et au passage peut-être ma voisine. Je me suis tourné vers elle avec un air de chien abattu.

« Et sinon, toi ? Qu'est ce qui t'amène dans cet endroit magnifique ? »

Je plaisante bien sûr, ça sent le désinfectant et la mort ici. J'en ai des envies régulières de vomir.

« Tu mets du sang partout, tu veux que j'aille chercher quelqu'un ? Ce serait dommage que tu tombes inconsciente dans mes bras avec la tronche que je tire. Non ? »

Tant qu'à faire, autant aller chercher quelqu'un pour nous deux, parce que je me sens pas d'attaque à rester assis ici plus longtemps. Il doit bien y avoir un médecin quelque part. Je me lève et regarde autour de moi, pas l'ombre d'une âme ! C'est quoi ici, un abattoir ou un hôpital ?






Revenir en haut Aller en bas
Marsh'
Marsh'
Super-vilain


Compte : www
Relations : www
Présentation : www.
Pouvoir : phasing
Feat : pogo (OC) •• andaglas
Statut martial : célibataire
Situation : modeste
Occupation : caissière dans une supérette ; voleuse
Lieu d'habitation : quartier ryld
Orientation sexuelle : asexuelle
Âge : 26 ans
Crédits : #queenbee
Doms : 142

Super-vilain
Please look away {Jude & Marsh'} Empty
MessageSujet: Re: Please look away {Jude & Marsh'}   Please look away {Jude & Marsh'} EmptyLun 25 Aoû - 4:41

Y'a des chances que tu sois la personne la plus suspecte de la pièce. Carrément louche, une tâche sur un tableau d'une affligeante, mais reposante, banalité. Pas que tu considères sortir de l'ordinaire, t'as pas cette prétentions là, et la couleur de tes cheveux ne compte pas. Ni ton métissage d'ailleurs. Non, ce qui est bizarre chez toi, c'est cette façon que t'as de fixer les gens, sans même le réaliser; le fait que ton minois mignon n'exprime pas grand chose si ce n'est une neutralité presque insultante ou un agacement certain. Ah non, tu souris pas Marsh', ou si peu. Parce que ça te semble pas naturel, même quand quelque chose te ravi. Tu hoches juste la tête, un vague semblant de contentement se dessinant sur tes lèvres, et c'est tout. Les effusions de joie, expressions de bonheur et autre, ça fait pas partie de ton registre. Et tout ça mis ensemble te donne vraiment un aspect pas forcément rassurant.
Oh, et c'est pas faute d'avoir essayé de changer. Sauf qu'au bout du compte, t'as très vite abandonné l'idée. Et même pas par flemme.

Du coup, l'idée que le type à tes côtés te trouve étrange ou soit mal à l'aise t'effleure à peine. Bah, pourquoi le serait-il de toute façon ? Tu fais rien de mal, pour une fois. Mis à part le fixer de façon tout à fait insistante et lui donner des anecdotes si précises que ça en est dérangeant. Rien de très inhabituel pour toi, autant le dire tout de suite. Puis, te le faire remarquer n'aide jamais, ou rarement. Un poil susceptible ou juste pas amie avec l'idée de changer pour accomoder le confort des autres, t'es plutôt du genre à te braquer et te renfermer un peu pus, rajoutant une couche à ton attitude étrange. De loin pas la meilleure technique pour obtenir quoi que ce soit de ta part.
C'est même pas l'idée qu'on te trouve bizarre qui te dérange d'ailleurs, tu t'en fiches totalement. C'est plutôt le fait qu'on veuille que t'adaptes aux autres, que tu fasses des efforts pour eux qui est presque insultant. Clairement égoïste, hautement solitaire et individualiste, tu n'es pas de ceux qui changent pour plaire. L'envie ne s'est jamais faite ressentir en tout cas.

Il a l'air de feindre l'ignorance sur son état, le bougre. À moins que ce ne soit toi qui vois le mal partout. Pourtant, tu ne vois pas trop de raison de mentir là dessus. Les gens sont définitivement une énigme à tes yeux, hein. Du coup, tu te dis juste qu'il n'a vraiment pas de chance, secouant légèrement la tête.
« J'aimerais pas être à ta place. » Faudrait peut-être penser à revoir tes capacités d'empathie, ma belle. Parce que là, tu fais que l'enfoncer un peu plus, et t'as déjà fait fort en lui adressant la parole de base. Il va finir par croire que tu le fais vraiment exprès, en plus. Ce serait con, pour une fois que t'es capable d'avoir une discussion normale avec quelqu'un. Aussi normales que puissent être vos situations respectives, évidemment.

Ton attention toujours fixée sur la bonne femme et ses marmots braillards, il arrive pourtant à rapidement la récupérer, avec une question teintée de légèreté. Tu reconnais l'humour, bien heureusement. Au moins ça pour sauver les meubles, ou presque. Car autant le dire de suite, tu n'es pas vraiment drôle, et ton sens de l'humour est au niveau des pâquerettes. Mais au moins, tu le saisis. C'est déjà pas mal.

« Je me suis coupée en cuisinant. » Voilà, admets que t’es vraiment une buse maladroite parfois. « Je pourrais en faire des cauchemars. » Non définitivement, arrête la franchise. Tu vas le faire fuir, pauvre gars. Difficile à dire qu’est-ce qui est le pire d’ailleurs. Le fait que tu le dises avec un naturel désarmant, ou que tu ne réalises pas qu’il pourrait mal le prendre ? Probablement les deux.

Et tu le regardes s'agiter, sourcils haussés et moue circonspecte. « Les infirmières aiment rarement qu'on s'agite trop. » Ça sent presque l'habituée des lieux, fais attention. Ça pourrait ne pas aider ton cas. Même si au bout du compte, son opinion sur toi ne t'intéresse pas vraiment. Allez, un petit effort quoi, pour une fois que ça se passe bien.

Encore un coup d'œil vers ta main. Ça saigne beaucoup moins mais la douleur est toujours présente. T'es chanceuse d'ailleurs de ne pas être trop douillette, tiens. Quoi que d'un autre côté le mal serait le bienvenu pour te faire oublier ton malaise d'être ici, et cette odeur d'éther et de désinfectant te donnant la nausée. T’en déglutis difficilement, passant ta main libre sur ton front. Être ici est limite pire qu’une matinée à supporter un client lourd, à tes yeux. Et ça par contre, cet inconfort croisant, il se voit sur ton visage, tes sourcils légèrement froncés et cette ébauche de grimaces sur tes lèvres.

« Personne n’est particulièrement pressé ici, de toute façon. » Des mots lancés d’un air un peu absent, alors que tu regardes autour de toi. La situation te déplait, et tes doigts tirent légèrement sur le col de ton chemisier pas bien opaque, et de toute façon pas vraiment fait pour cacher la lingerie pâle qui se trouve en dessous. C’est d’ailleurs un miracle qu’il ne soit pas encore tâché.
… Oui bon c’est pas ça qui risque de te consoler, ni d’améliorer ta journée, pour sûr.
Revenir en haut Aller en bas
Jude Harrison
Jude Harrison
Je suis quelqu'un de parfaitement normal !


Présentation : www
Feat : Spike Spiegel {Cowboy Bepop}
Statut martial : Célibataire
Situation : Modeste
Occupation : Détective Privé
Lieu d'habitation : Quartier Ryld
Orientation sexuelle : Hétéro
Âge : 26 ans
Doms : 150

Je suis quelqu'un de parfaitement normal !
Please look away {Jude & Marsh'} Empty
MessageSujet: Re: Please look away {Jude & Marsh'}   Please look away {Jude & Marsh'} EmptyMar 26 Aoû - 20:40





Jude & Marsh'



Oui, personne n'est particulièrement pressé ici, c'est bien ça le problème. Je suppose que je suis trop impatient, et que même de nos jours où la médecine est si évoluée, je devrais juste accepter le concept de moisir dans un coin pendant que des internes prennent le café, se montrant les photos amusantes des patients de la journée. Enfin bon, je ne sais pas si j'y crois à cette histoire d'accident de cuisine. C'est sûrement une déformation professionnelle. Elle n'a rien fait de grave, je devrais arrêter de suspecter tout le monde. J'ai déjà perdu des amis comme ça, et j'ai aussi gagné quelques marques sur la joue.

C'est donc à nouveau assis inconfortablement que j'observe le couloir, désespéré. Plusieurs personnes déboulent. J'entends une femme affolée et un homme lui dire de se calmer. Ils passent devant nous, et ce gars, lui, je le reconnais. Il m'a engagé, il y a de ça 2 ans je crois, persuadé que sa femme le trompait après ses cours de gym. Je l'ai bien entendu suivi, et je peux effectivement avouer qu'elle ne faisait pas que de se reposer après l'effort. Le mari n'a pas voulu entendre le résultat de mon enquête et j'ai tout de même touché un bon chèque, c'est tout ce qui compte. Il était peut être effrayé au fond. Voilà donc le bonhomme, toujours avec sa femme, et avec une belle balafre sur le coin du museau. Je me demande bien ce qui lui est arrivé.

« Sa femme le trompe. Je pense pas qu'il soit tombé sur la tête pendant son jogging. S'il fallait parier, je dirais que c'est l'amant de la dame qui lui a donné une leçon. »

Pas certain que ça intéresse ma voisine, mais je commence à manquer de conversation là. S'il y avait une liste des endroits où les gens aiment bien se rencontrer pour parler, je pense que l'hôpital frôlerait la dernière position. Oh, toi tu t'es cassé le poignet en glissant par terre, et toi là-bas, tu vomis depuis quatre jours, génial ! On va se boire un café en sortant ?

En parlant de café, j'irais bien en boire un maintenant. Accompagné, pourquoi pas ? Je me demande si elle accepterai. Tiens, je viens de réaliser que je ne lui ai jamais demandé son prénom. J'espère en tout cas ne pas l'avoir oublié. Cet endroit me faire perdre mes capacités mentales.

« Hmm, au fait, je crois pas t'avoir déjà demandé comment tu t'appelles, si c'est pas trop indiscret.»

Oui, parce qu'un prénom, c'est souvent indiscret. Dans un instant de révélation intense, je me pince le haut du nez, et j'avale ma bêtise, lentement. Cette fille, elle est vraiment mignonne. Légèrement tâchée de sang, et plutôt bizarre, mais quelque chose m'intéresse chez elle. C'est son physique ? Sa personnalité ? Difficile à dire. Peut-être la fièvre aussi.

Avant même qu'elle ne puisse répondre à ma question, j'aperçois quelqu'un, au fond de l'allée.

« Tiens, voilà quelqu'un pour nous peut-être.»

Voilà donc le soulagement, la délivrance. Un infirmier s'approche donc pour appeler l'un d'entre nous. J'espère passer en premier, mais je ne suis pas le seul. Et je me demande aussi si je vais la revoir un jour cette fille. Si elle cache quelque chose, je finirai par le savoir. Elle me fait tourner la tête. Je lui jette peut-être un dernier regard, plein d'interrogation. Plus vite je suis sorti d'ici, mieux ce sera pour ma santé mentale. Je deviens fou.








Revenir en haut Aller en bas
Marsh'
Marsh'
Super-vilain


Compte : www
Relations : www
Présentation : www.
Pouvoir : phasing
Feat : pogo (OC) •• andaglas
Statut martial : célibataire
Situation : modeste
Occupation : caissière dans une supérette ; voleuse
Lieu d'habitation : quartier ryld
Orientation sexuelle : asexuelle
Âge : 26 ans
Crédits : #queenbee
Doms : 142

Super-vilain
Please look away {Jude & Marsh'} Empty
MessageSujet: Re: Please look away {Jude & Marsh'}   Please look away {Jude & Marsh'} EmptyMer 27 Aoû - 3:54

Que tu gardes si bien ton sang-froid en ce moment est assez inhabituel, tiens. Bah oui, t'es pas du genre patiente et tu ne le caches pas, malgré ton allure souvent dans la lune, ainsi que cette nonchalance dont tu fais preuve face à bien des choses. Une contradiction rejoignant ses consœurs, un paradoxe parmi tant d'autres. En tenir la liste serait fastidieux et absolument inutile. Puis, c'est pas comme si cela avait la moindre importance. A qui le raconterais-tu de toute façon ? Voilà. Y'a personne qui te donne vraiment envie de te confier ou de te dévoiler un peu. Ni une connaissance proche, ni un inconnu que tu ne reverras de toute façon toi. Même ton présent compagnon d'infortune, tu ne sais trop quoi en penser. Dire qu'il te laisse de marbre et sans avis serait probablement exagérer; il t'est plutôt sympathique, sans trop comprendre pourquoi. C'est même pas de sa faute à lui, d'ailleurs, mais de la tienne. Tenir une conversation c'est pas ton truc, surtout pas ici. Ce lieu te met trop mal à l'aise pour ça, et tas presque envie de t'enfuir en courant. Du coup, t'es encore plus étrange de d'habitude, pas timide mais juste renfermée. Introvertie et clairement trop franche. Encore une contradiction ?

Il s'est rassis, suivant tes conseils. Étonnant, parce qu'habituellement on ne t'écoute pas trop. Soit parce que tu passes trop inaperçue, voyante mais discrète, silencieuse souvent. Soit parce que t'es définitivement une fille bizarre, Marsh'. Y'a d'ailleurs tout à coup un silence, mais il ne dure pas. Comme lui, ton regard se dirige vers la porte de la salle, ton attention saisie par l'agitation du couloir. La vie des autres gens ne t'intéresse pas le moins du monde, mais ça on le sait déjà. Trop de drames, d'histoires compliquées et fatigantes, surtout les histoires de couples. T'es déjà sortie avec quelqu'un d'ailleurs, plusieurs fois. Mais après les échecs, la lassitude ou les disputes, tu t'es dit que c'est pas fait pourtant. Y'en a qui te diraient que t'as juste pas trouvé la bonne personne. Belle connerie tiens. Tu cherches pas vraiment en plus de ça, t'en ressens que très peu le besoin. Puis, bon courage pour trouver quelqu'un supportant ta façon d'être décalée, ton absence de tact. Puis ton désintérêt pour le sexe, aussi. T'en as connu pas mal que ça a bloqué. Foutaises franchement. Et y'a même pas d'amertume là-dedans. Juste un semblant de résignation. Et de désintérêt.

Parlant de ça, le pauvre gars défiguré commente la scène du couloir. Il fait déjà quoi comme job lui déjà ? Ah ça tu l'as oublié, hein ? Tant pis. Puis si ça t'intéresse suffit de le lui demander, c'est pas bien compliqué. Au lieu de ça, tu glisses ton regard vers lui, le dévisages quelques instants. Avant de lui communiquer ce que t'en penses. Pas grand-chose sûrement. « Il l'a peut-être cherché. Peut-être qu'il la trompe aussi. » C'est superficiel et pas forcément pertinent. Parce que tu ne comprends pas trop pourquoi tant de problèmes, pourquoi ce genre d'attitude. Qu'est-ce qui pousse les gens à agir ainsi. Tes parents sont des gens calmes et normaux après tout. Moyen en tout, même en disputes. Autant dire que l'exemple auquel t'as eu droit ne t'as sûrement pas appris grand-chose. C'est pas plus mal, tu me diras. Au moins tu n'as pas été traumatisée par ton enfance.

Ton nom ? C’est vrai que contrairement à ce qu’on pourrait attendre d’une discussion lambda, la question n’a pas encore été posée. Même si t’es presque certaine qu’à votre première rencontre, il te  l’avait déjà demandé. Tu vois, t’as beau avoir une apparence remarquable, on ne te retient pas vraiment. T’es juste une forme dans le décor. Ça t’arrange, hein ?

Pas le temps de répondre, cela. Le voilà qui s’agite, encore. Il est définitivement pire que toi sur ce point, quoi qu’en y pensant, te voir si calme est presque inquiétant. T’as une main en sang et l’air de rien, ça pique, et pas que. Non, faut garder ton calme, du mieux possible, sinon ça risque de mal aller. Et c’est pour ça qu’il n’y a que ton pied droit qui bouge un peu, le talon de ta chaussure cognant régulièrement sur le carrelage blanc et froid. Oh, et bien sûr ta réponse passe à la trappe, vu que l’infirmier se plante devant vous.
« Mademoiselle Monroe ? » Tu soupires. Ca te fait toujours bizarre qu’on t’appelle ainsi, y’a presque une sorte d’inconfort là-dedans. Difficile d’en trouver la raison par contre. Tu ne traînes pas plus longtemps et te lève, alors qu’on semble indiquer à ton compagnon d’attente interminable qu’il ne devrait pas tardé à être appelé à son tour par un autre médecin. Faut croire que les gens ont enfin terminé leur pause. Ou juste de se tourner les pouces.

Tu suis donc le jeune homme venu te chercher, le regard rivé sur le sol. Y’a de l’agitation et pourtant tu n’entends que le bruit de tes talons. Ceux-là que tu portes pour compenser ta taille pas bien glorieuse. Ouais, concentre-toi là-dessus, ça te fera oublier la nausée soudaine et ta nervosité grandissante. D’où ça te vient ce problème avec les hôpitaux ? T’es pas certaine de savoir. Ou de vouloir t’en rappeler. C’est juste un feeling, quelque chose qui te prend aux tripes et qui ne te lâche pas, depuis aussi loin que t’es capable de réfléchir. Et pour tout dire, ça te suffit comme raison.

Quand tu ressors de la salle de consultation, t’as pas la moindre idée du temps qui est passé. On t’a donné de quoi atténué la douleur, et un pansement recouvre ta main, qui a subi quelques points de suture pour s’assure que ça ne se rouvre pas. Et étonnement, c’est au type de la salle d’attente que tu repenses. Tu te surprends à te demander si ce qu’il a est grave ou non, finalement. Tu dérailles, princesse. Où est passé ton je-m’en-foutisme flamboyant ? Quoi ? Comment ça je t’emmerde ? Oh. Élégant, vraiment.

Direction l’accueil, t’as de la paperasse à y récupérer, mais aussi un rendez-vous dans une semaine, pour s’assurer que tout va bien. Génial. Ah non, c’est vraiment pas le truc qui t’enchante, et… Oh. Il est là. Et maintenant que vous êtes debout, y’a un truc qui te frappe. Il est sacrément grand, le bougre, et ça. Ça te fait froncer les sourcils. Sérieusement ? T’as plus l’âge de bougonner à cause de ça, non ? Grandis un peu, tu veux ? Ah non c’est vrai. T’as arrêté depuis longtemps. Haha.
« Sherry. C’est mon prénom. » Bah oui t’as pas eu le temps de lui répondre avant. Et ça te fait une excuse de lui adresser encore la parole, si c’est pas beau ça. « Et toi ? » Oui, t’as oublié le sien, s’il te l’avait donné la première fois. Chacun son tour. Même si toi t'as pas la décence de t'excuser.
Revenir en haut Aller en bas
Jude Harrison
Jude Harrison
Je suis quelqu'un de parfaitement normal !


Présentation : www
Feat : Spike Spiegel {Cowboy Bepop}
Statut martial : Célibataire
Situation : Modeste
Occupation : Détective Privé
Lieu d'habitation : Quartier Ryld
Orientation sexuelle : Hétéro
Âge : 26 ans
Doms : 150

Je suis quelqu'un de parfaitement normal !
Please look away {Jude & Marsh'} Empty
MessageSujet: Re: Please look away {Jude & Marsh'}   Please look away {Jude & Marsh'} EmptyMer 27 Aoû - 16:21





Jude & Marsh'



Mademoiselle Monroe. Monroe. Son nom et ses talons résonnent dans ma tête depuis qu'elle est parti. J'ai pas eu le temps de lui dire grand-chose en fait. Enfin, qu'est ce que je lui aurais dit de toute façon ? Un instant, j'aurais voulu l'empêcher de partir avec cet infirmier, comme un instinct primitif. La prendre par le bras et lui dire que, allez, viens on s'en fiche. Prends ma main et sortons. Je crois que je déraille. Je vais me faire soigner, et rentrer chez moi. Me jeter sur mon lit, dans les bras du dieu du sommeil. J'ai encore du travail qui m'attends pour la semaine à venir, je dois me rétablir et penser à autre chose. Je me demande si elle aurait accepté. Merde. Ferme-la.

Je suis là dans cette salle, à attendre que l'on vienne me chercher. Je n'arrive à penser qu'à ça. Je ne comprends vraiment pas. Je l'ai déjà croisé cette fille. Elle ne m'avait pas marqué. Et pourtant. J'ai comme une sensation qui me démange. Je crois bien que je suis stressé. Trop con. Je suis trop con. J'ai l'air d'un jeune garçon là. J'ai la jambe qui remue, les mains qui s'agitent et le regard frissonnant. Je suis là dans cette salle, à attendre qu'elle vienne me chercher.

Une porte s'est ouverte, et mon cœur s'est affolé. Une silhouette en sort, c'est un infirmier. Il se dirige vers moi, et j'ai envie de l'assassiner. S'il vient me chercher, et qu'elle sort avant moi, je ne la reverrais peut-être jamais. Je le poignarde du regard, il s'approche.

« Monsieur Harrison, c'est à vous, si vous voulez bien me suivre. »

Je crains bien que non, je ne le veux pas. J'ai une boule dans la gorge, la fièvre au front, et les mains dans mes poches. Il m'emmène dans une petite pièce aseptisée. Cette fille, elle avait un parfum agréable. Je m'allonge et on me demande ce que j'ai. Je n'ai pas envie de répondre. Vous ne m'avez rien fait, mais je ne vous aime pas. Je ne me sens pas bien, je dois être en plein délire depuis que je suis arriver ici et je crois que ça se ressent. On me demande de me calmer, une aiguille me perce la peau. L'infirmière me dit que dans un petit quart d'heure, je retrouverais une bouille acceptable et que la fièvre tombera dans la journée.

J'ai dû m'endormir quelques minutes. L'infirmière me réveille doucement et me dit que je peux m'en aller, accompagné d'une ordonnance pour tout un tas de médicaments aux noms imprononçables. L'espace d'un instant, j'ai l'impression de me sentir beaucoup mieux, puis je me rappelle que cette mademoiselle Monroe doit être loin, depuis le temps que je suis là. Tant pis. C'était débile. J'étais débile, et ça ne me ressemble vraiment pas de mettre dans une pareille situation. Et puis franchement, je ne dois pas être son genre. Non, voilà.

On ne m'accompagne même pas dehors. Je crois que je vais m’asseoir devant dans les escaliers, et prendre un petit bol d'air. Je vais passer dans un bar aussi, ça me détendra. En passant devant le secrétariat, pourtant, je l'aperçois. Elle est là. Je me sens mal, c'est dingue. Stressé par elle ? J'ai toujours ce sentiment qu'elle cache quelque chose. Elle semble si froide sous ses cheveux roses. Est-ce que je passe devant elle, ou est-ce que je lui dis quelque chose ? Qu'est ce que j'ai à lui dire, au fond ? Rien, c'est ça, mais pourtant je m'arrête, en face d'elle. En face de toi. J'ai l'impression subitement de ne plus être la même personne que tout à l'heure, à attendre mon tour.

Sherry Monroe. C'est mignon. Elle s'est rappelé de ma question. Ça me fait plaisir, je ne sais pas pourquoi. J'en ai connu des filles, mais là j'ai envie de m'enfuir avec mon butin. M'enfuir avec ces sons, son prénom, son nom, et ses talons qui résonnent. Je dois lui répondre, j'ai la bouche sèche, c'est pourtant pas compliqué.

« Moi c'est Jude.»

Un, deux et trois, un deux et trois, et un deux et trois. J'engage la danse et me laisse emporter dans un moment enfantin, l'échange de prénom. Qu'est ce que je peux bien lui dire ?

« Alors ça y est, ils t'ont rafistolé ? Ça a l'air d'aller mieux. »

Je ne sais pas ce que je fais, et je vais sûrement le regretter. Sherry Monroe, je veux découvrir ton secret.






Revenir en haut Aller en bas
Marsh'
Marsh'
Super-vilain


Compte : www
Relations : www
Présentation : www.
Pouvoir : phasing
Feat : pogo (OC) •• andaglas
Statut martial : célibataire
Situation : modeste
Occupation : caissière dans une supérette ; voleuse
Lieu d'habitation : quartier ryld
Orientation sexuelle : asexuelle
Âge : 26 ans
Crédits : #queenbee
Doms : 142

Super-vilain
Please look away {Jude & Marsh'} Empty
MessageSujet: Re: Please look away {Jude & Marsh'}   Please look away {Jude & Marsh'} EmptyJeu 28 Aoû - 1:16

Un soupir, ton regard se baisse vers ta main. Les quelques points tirent un peu, et tu sais qu’ils sont là, même sous le pansement. C’est un problème, d’ailleurs, cette main bandé. Un petit souci vis-à-vis de tes activités habituelles. Que ce soit celles honnêtes ou celles l’étant beaucoup moins. Eh, mine de rien, les mains sont importantes, qu’on soit caissière ou voleuse. Oh d’ailleurs, évite de te plaindre, surtout pour la partie voleuse. Heureusement d’ailleurs que t’es au moins capable de te rendre compte de ta malhonnêteté, bien que cela soit tout relatif. Quoi ? J’oserais te dénigrer ? Ce serait bien cruel de ma part, allons. D’autant que de toi à moi, tu sais parfaitement que socialement parlant, t’es une vraie bille. Aussi douée qu’un tabouret de chaise, plus maladroite qu’un canard unijambiste. Et t’aurais beau le nier, à la fin de la journée, tu te fais toujours la même réflexion. Sans exception. Pourquoi les gens sont-ils si compliqués ?

Pour certain, la froideur est un atout, ainsi que la distance qu’ils imposent être eux et autrui. T’en a déjà vu des tas dans des films, certains récent et d’autres vieux, très vieux. Le problème, c’est que toi Marsh’, t’es pas un personnage de film. T’es pas une fille possédant un mystère à entretenir. Juste une voleuse à la petite semaine, juste une fille qui n’a pas la moindre idée de la façon dont elle doit agir avec les autres. Alors t’as pris la solution la plus simple, la plus évidente à tes yeux, même : ne pas faire d’effort. Tu dis les choses comme elles te viennent, tu parles d’une franchise u peu trop abrupte. Et ce n’est même pas fait exprès, la conséquence bancale du manque d’un manque flagrant d’empathie mais aussi d’envie de comprendre autrui. Et si t’es froide, c’est juste qu’il y a une tonne de sentiment qui te passe totalement au-dessus de la tête. Pas de mystère là-dessous.

Pendant que le docteur s’occupait de ta main, c’est en pensant à ce type que t’as oublié ton malaise et ta nervosité à fleur de peau. Ça t’arrive rarement d’être à ce point-là intriguée par quelqu’un, ou quelque chose. Et il a fallu que ça tombe sur lui. Pas chanceux, le pauvre gars. Quoi qu’encore une fois, comme c’est toujours le cas avec toi, tout est relatif. T’es pas capable de mettre le doigt sur la raison de ton intérêt. Ni même sa nature. Non, tu penses juste à lui. Aux mots échangés. A son attitude étrange. T’es mal placée pour le trouver étrange d’ailleurs.

Et vous vous retrouvez tous les deux à l’accueil. Un coup du hasard ? Probablement. T’es pas mécontente de le revoir, mais pas forcément ravie non plus. Non, c’est de la pure neutralité que tu ressens à son égard, il te semble bien en tout cas. Y’a pas de raison que ce soit autre chose, en tout cas. Par contre, ça te donne une certaine satisfaction d’avoir pu répondre à sa question. Comme si t’avais juste attendu tout ce temps pour reprendre la conversation. Avoue que le recroiser te plait. Même pas un peu ? Tu mens mal, tu le sais ça ?

Un hochement de tête. Tu ne lui dis pas que t’es enchantée, parce que ce n’est pas le cas. Et mine de rien, cette conversation es bancale. On se présente au début, en général. Pas de façon hasardeuse. Pas comme ça. Oh, et tâche de retenir son nom cette fois, ce serait dommage de devoir tout recommencer, encore. T’aimes pas trop avoir le sentiment de te répéter. Pas du tout.

Il n’a pas l’air à l’aise, pas plus que toi. Parce que même si tu sais que la sortie est proche, t’es toujours à l’intérieur, dans ce lieu qui agresse tes sens, te donne mal au ventre. Lui par contre, t’ignore son problème, mais t’a l’impression qu’il n’est pas dans son assiette. Et pas pour la raison qui semble l’avoir emmené ici.
« Je vais devoir revenir pour enlever les points. » Tu réponds absolument pas à sa question. Non, par contre tu mets les mots sur ce qui te fais grimacer. La fille de l’accueil t’interrompt d’ailleurs, pour te glisser une ordonnance ainsi qu’un regard disant qu’elle aimerait bien que vous arrêtiez de rester plantés devant elle. Regard que t’ignore, parce que t’y fais même pas attention. Non, c’est lui que tu regardes. « Et toi ? Ca a pas l’air si grave que ça, tout compte fait. T’as l’air de survivre. » Parce que c’est le plus important, non.

Tes talons raisonnent encore. Tu t’éloignes, de quelques pas. Avant de te stopper, et de retourner vers lui. « Tu t’en vas, n’est-ce pas ? » T’as besoin d’air, et tout de suite. Tes doigts encore tirent sur le col de ta chemise, comme pour te faire oublier cette impression de suffoquer. Avant de machinalement replacer une mèche rose derrière ton épaule. « J’ai faim. » Ca n’est pas une invitation, ni même une suggestion sous-entendue. Non t’as faim parce que t’as du sauter ton diner, merci ta maladresse. Et les insinuations c’est pas ton truc. Vraiment pas.

Tu fais ton petit chemin vers l’extérieur, sans faire attention à lui. Tu sais pas s’il va t’accompagner ou non, s’il va partir de ton côté. T’as pas montré d’intérêt pour lui, mais tu l’as pas repoussé pour autant. Du coup, il doit sacrément patauger, je le plains. Mais ce qui compte-là, c’est que t’as faim. Et que tes fringues sont pleines de sang. Ah oui, c’est vrai. Et ça fait du bien d’enfin pouvoir respirer l’air extérieur.
Revenir en haut Aller en bas
Jude Harrison
Jude Harrison
Je suis quelqu'un de parfaitement normal !


Présentation : www
Feat : Spike Spiegel {Cowboy Bepop}
Statut martial : Célibataire
Situation : Modeste
Occupation : Détective Privé
Lieu d'habitation : Quartier Ryld
Orientation sexuelle : Hétéro
Âge : 26 ans
Doms : 150

Je suis quelqu'un de parfaitement normal !
Please look away {Jude & Marsh'} Empty
MessageSujet: Re: Please look away {Jude & Marsh'}   Please look away {Jude & Marsh'} EmptyJeu 28 Aoû - 14:33





Jude & Marsh'



Elle et moi, toujours là devant le secrétariat. Je ne sais pas exactement ce que l'on fait, à se regarder tous les deux dans le blanc des yeux, mais ça ne me dérange pas. Sous sa carapace, je me demande si il y a quelque chose de plus doux, plus léger. Je me perds dans son regard et je crois qu'elle m'a répondu. Oui, revenir pour enlever des points c'est ça. Elle me fait sourire, même s'il n'y a rien de drôle. Je l'imagine juste à nouveau ici, attendant impatiemment son tour, tirant sur son col.
Ses lèvres s'animent à nouveau, et j'essaye de me concentrer sur ses paroles pour une fois.

« Oui ça devrait aller, je suppose.»

Elle manque vraiment de compassion cette fille. Je vais survivre, oui c'est certain. Je me demande ce qui a pu lui arriver pour être comme ça. Peut-être rien après tout, c'est sûrement juste son caractère. Il a quelque chose d'intriguant. C'est ça oui, elle m'intrigue, je n'ai pas envie de la quitter ici, je veux la connaître. C'est comme un envoûtement, je ne peux pas y résister. Je ne sais pas ce qu'il va m'arriver, mais je m'en fiche.

Elle ne semble pas être de cet avis, ses talons claquent sur le sol froid et aseptisée de l'hôpital, elle s'en va. Comme ça ? J'ai la gorge nouée, je ne peux pas la retenir, je ne la connais même pas. D'elle, je connais juste des sons. Je vais rentrer chez moi, et me vider la tête. Je jette un coup d’œil à ma montre, je suis resté ici beaucoup plus longtemps que prévu. Je commence à fatiguer, et à avoir faim. Je n'ai pas la moindre envie de passer chez Huan avant de rentrer. Je vais devoir trouver autre chose. Je ne veux pas manger seul à la maison. Cette fièvre me déprime et au fond, cette fille aussi. D'habitude, j'aurais obtenu des réponses plus simples à enregistrer. Là, c'est carrément une énigme. Je me demande si elle m'aura oublié demain. Je suppose que oui. Je n'ai pas dû faire la meilleure impression possible. Je me ramollis. Huan, j'aurais ta peau.

Sherry s'est retournée. Pourquoi ? Elle me demande si je m'en vais. Oui, mais toi avant moi apparemment. J'ai dû mal à comprendre là. Qu'est-ce ça veut dire tout ça ? Elle se retourne pour me dire qu'elle a faim. Est-ce que je dois prendre ça pour une invitation à manger avec elle ? J'ai l'impression que non, elle n'est pas assez expressive pour m'inviter quelque part. Elle s'en va à nouveau, avant même que je puisse répondre. C'est pas croyable ça. La secrétaire me regarde bizarrement. C'est vraiment pas ma faute sur ce coup là. Je comprends pas du tout ce qu'elle attends de moi. J'ai envie de la suivre, d'aller manger avec elle.

Je récupère mes papiers auprès de la secrétaire, qui elle n'a pas l'air de prendre la situation très à cœur et je m'éclipse rapidement vers la sortie pour rejoindre Sherry.

« Alors, on va où ?»

Je me sens bien d'un coup. L'air frais, et l'adrénaline sûrement. Je lui souris, je n'attends pas spécialement de réponse, mais je sens que cette journée n'est pas encore finie.






Revenir en haut Aller en bas
Marsh'
Marsh'
Super-vilain


Compte : www
Relations : www
Présentation : www.
Pouvoir : phasing
Feat : pogo (OC) •• andaglas
Statut martial : célibataire
Situation : modeste
Occupation : caissière dans une supérette ; voleuse
Lieu d'habitation : quartier ryld
Orientation sexuelle : asexuelle
Âge : 26 ans
Crédits : #queenbee
Doms : 142

Super-vilain
Please look away {Jude & Marsh'} Empty
MessageSujet: Re: Please look away {Jude & Marsh'}   Please look away {Jude & Marsh'} EmptyLun 1 Sep - 0:55

Suite ici : www
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Please look away {Jude & Marsh'} Empty
MessageSujet: Re: Please look away {Jude & Marsh'}   Please look away {Jude & Marsh'} Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Please look away {Jude & Marsh'}

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
CODE VAREN :: VAREN - LA VILLE :: Quartier Ryld :: Hôpital-