Coup de gueule

   Va savoir ce qui t'avais fais sortir de ta chère base ce jour là. L'envie de prendre un peu l'air peut-être, de faire en sorte de montrer ta frimousse en toute impunité. Chef peut-être, mais seulement aux yeux des tiens. Pour les autres tu n'étais qu'un humain/alien normal dont tout le monde en avait rien a foutre. Fort heureusement, aujourd'hui la faim ne te tirailler pas les tripes. Le repas d'hier t'es même, avoue le, rester sur l'estomac.

Pourtant munis de fluides gastriques extrêmement résistant capable de bouffer n'importe quoi, une pointe s'était comme longée dans ton ventre pour t'en tailler l’intérieur. Tu espères seulement que l'humaine que tu avais déchiqueté la veille n'était pas souffrante ou atteinte d'une maladie grave. Franchement, les humains, de bien belle merde. Ça se ballade avec le sourire et le lendemain ça attrape tout ce qui passe. C'est faible, c'est moche, c'est lent... Bref, ça mérite de disparaître.

Alors que ta marche se faisait lente et inintéressante, une personne, dont l'odeur n'avait d'égal que celle de ton repas d'hier, s'avança vers toi. Elle zigzaguait presque. Le regard a la limite de la folie elle traîna sa carcasse violette jusqu'à toi. Tu ne savais pas si le parfais mélange d'humain et de Lyme en effluves alléchantes devaient te plaire ou te dégoutter. Tu optas pour une grimace mixée de sourires et de sourcils froncés. Malgré le métissage dont elle empestait, cette demoiselle avait bien le mérite d'être toute en formes et en lignes voluptueuses.

Elle se frotta contre toi... Alien peut-être, mais pas animal, qu'est que cette « chose » était entrain de faire... Si elle n'avait pas était a moitié humaine peut-être te serais-tu servis, mais là.. Partagé entre l'envie de la remettre a sa place et d'en profiter, tu poussas un grognement parfaitement contrôlé.  Un raclement de gorge, tout au plus maîtrisé. Tu la poussas « gentiment » et l'observas.

▬ J’suis désolée, qu’est-ce que … Oh bon sang t’es tellement beau.

...
Ok. C'est vrai.
Jouer le mec modèle ou faire resurgir de tes pores une envie de carnage ? La question était là, flottante dans ton esprit comme un virus destructeur. Car l'humour humain t'échappes parfois ( souvent) et que cette blague, si cela en était une, avait bon dos de t'hérisser le poil. Tu es plutôt quelqu'un de réfléchis, bon menteur et manipulateur, tant bien même un zeste d'impulsivité tournée dans ta cervelle comme un requin a l’affût d'une proie. D'un soupire, tu poses ton regard sur sa frimousse de métisse et tente de ne pas cracher. Il fallait se la jouer « normalité » la plus totale. Tu fais donc abstraction de qui tu es vraiment.. Poses une main sur son front en guise de pseudo inquiétude et lance sur le tas.

▬ J'peux vous aidez peut-être ?

Le parfait samaritain Zairen, ça se vois dés qu'on pose les yeux sur toi, tu respires la confiance et la bonté. *poutre*
   

(c) MEI pour APPLE SPRING

Coup Fourbe

T'en a rien a foutre, mais franchement, elle a pas l'air dans son assiette cette jeune femme.

Vraiment pas.

Tu la dévisages alors un instant, plisses les yeux sur ses formes et finalement, tu te dit que c'est peut-être pas une mauvaise idée de jouer un peu avec elle. Elle a l'air comme hypnotisée et tu repenses a ces potions étranges dont certain de tes membres ont usés comme excuse. Les malheureux ont finis étripés, mâchouillés, et dévorés. Mais maintenant que tu avais un semblant de preuves, là, juste devant toi, tu te rends compte que tu aurais peut-être dut écouter et croire leur conneries plutôt que de prendre la mouche et grignoter leur moignon.

M'enfin, c'est la vie.
Ils avaient qu'a pas être paniqués aussi.

Elle quémanda un baisé et ton sourire carnassier se développa jusqu’à tes oreilles, sans pour autant se plier a son souhait. Elle attendra, elle chouinera, le jeu ne faisait que commencer et tu te contente de répondre simplement, quand celle ci lance l'idée d'aller boire un verre.

▬ Pourquoi pas, allons faire connaissance.

Tu lui proposes de passer devant, en tout gentleman baratineur que tu es, et la suit.  Son coté humain était peut-être un problème, mais elle avait bien la carrure et la prestance d'une Lyme tout a fait exquise. Si il y avait bien une chose où ton cœur et ton ventre était d’accord, c'était bien le délice d'avoir une Lyme entre ses mains.  Leur goût et leur parfum avaient belle manière a attiser ton palais délicat.

Tu risques de la croquer.
Dans les deux sens du terme.

   

(c) MEI pour APPLE SPRING

Coup de Crocs

Les rencontres se font hasardeuses, mais celle ci, Ô celle ci est bien étrange. Un soupçon de filtre d'amour dans un lait au miel et voilà ce que qui arrive aux femmes les mieux contenues. Holloway, si tel était son nom, avait belle malice a t'envoyer sourires et battement de cils sans que tu n'es rien a faire. L'adrénaline et l’excitation qui vagabondaient dans ses veines étaient tout bonnement folles et pourtant tu ne la fuis pas, non. A quoi bon. Elle semblait être partie pour te suivre jusqu'au bout du monde ! Là était une chance de s'amuser et dieu sait que tu adores ça, t'amuser.

Vous vous installer, l'un en face de l'autre sur une table, en font de pièce, dans un bar a l'ambiance feutrée. Coude sur le marbre noir , elle ne te quitte pas des yeux et tu ne te gènes pas pour te mettre à l'aise, prenant tes dispositions pour ne pas la quitter du regard. Elle te dévore des yeux et tu en fais autant, mais peut-être pas pour les mêmes raisons et sans aucun doute pas généré par les mêmes pulsions.

Pour ce qui est de ton « nom », tu préfères laisser entre-passer une fausse identité crée a l'instant.

▬ Appel moi Drake.

Un sourire, comme tu sais si bien les faire et tu passes commandes.  Entre temps, ta main que tu sais  parfois baladeuse, chasseresse et dominante, se glisse jusqu'à celle de ta proie. Tu entrelaces automatiquement tes doigts entre les siens et approche cette dernière jusqu'à tes lèvres. Le parfum d'une Lyme est particulier et c'est sans doute l'un de tes préférés et bien qu'elle fut a moitié humaine, le mélange n'en était que meilleur encore. Si ton premier geste c'était contenté d'être une simple éraflure, le suivant fut plus «  concret ». Une morsure, tout au plus une marque de canine sur sa peau et un regard redressé sur son visage de femme conquise.

Gardant tes doigts entremêlés dans les siens, tu continues la conversation, caressant ta mini morsure du pouce.

▬ Que fais-tu dans la vie, Holloway ?

T'as l'air de franchement bien t'amuser Zairen. Tu prends ton temps avec elle, et tu fais bien. Il faut savoir savourer les mets les plus délicats.



   

(c) MEI pour APPLE SPRING

Coup du Sort

Ce petit coup de croc t'avais mis en appétit. Tes maux de ventre s'étaient comme, envolés et ta langue semblait avoir fondu sous le délice de son sang. Tu ne la lâches pas du regard et on pourrait presque croire que c'est toi le fou amoureux et non l'inverse. Disons que la passion dévorante de tes yeux n'est pas légal de celle d'Hollow' mais la force est identique. Que tu as de la chance d'être tombé sur une jeune femme pareil. Pas de chasse aujourd'hui, juste le bon jour, un merveilleux coup du sort. Malheureusement pour elle cette entrevue se terminerait sans doute en bain de bulles rouges, mais ne précipitons rien. Tu es là pour t'amuser après tout. Prends ton temps, déguste ses gestes, profites de son parfum et du fin goût qui se dépose déjà sur ton palais.

Tes doigts se font un réel plaisir à se balader sans retenue sur sa peau pâle. L'envie de la dévorer dans l'instant te turlupine mais les verres arrivent et coupe court a ces fourbes pulsions. Tu ne peux pas boire, ni ingurgiter quoi que se soit d'humain ( a part leur corps, fufu ) mais tu es un habitué et même si tu sais que ce Ricard te restera dans l'estomac, tu sais aussi que le goût de la métisse saura faire disparaître ce goût dégueulasse de ta langue. Alors tu bois, d'une traite. L'alchool n'a pas vraiment d'effet sur ton organisme, ou plutôt se développe lentement. Tu ne sens donc aucun changement, si ce n'est ton palais qui se révolte en d'immondes sensations.

Holloway mentionne ta morsure et tu esquisses un petit sourire carnassier. Il est vague, presque enjôleur et après avoir déposé ton verre vide sur la table, reprend entre tes mains ta proie. La morsure, si on peut réellement appeler ça ainsi, n'est au final qu'un éraflure bénigne, tout au plus une griffure de chat.

▬ Très souvent, voir même toujours.

Tu baisses légèrement ta voix et finalement, sans trop de force, tu viens te glisser jusqu'à son visage pour venir lui chuchoter a l'oreille.

▬ C'est une façon de montrer que, ce soir, tu m'appartiens.

Mais tu mens un peu, n'est-ce pas Zairen ? Cette marque, elle risque de rester beaucoup plus longtemps qu'une soirée... Comme toutes les autres marques que tu comptes déposer aujourd'hui.

Vilain garçon.




   

(c) MEI pour APPLE SPRING