Ce n'était pas la période de l'Hiver ou bien celle de l'Automne et pourtant ! Et pourtant ! Arthur avait attrapé un sacré rume. Cela faisait des années, que dis-je ! Des dizaines d'années qu'il n'était pas tombé malade. Trop vif, trop rapide, trop puissant, il ne se laissait jamais abattre par une chose aussi futile et pourtant, il était bien la à manger son bol de Ramen déjà préparé. Il n'avait qu'à foutre les nouilles déshydratées dans l'eau, deux sachets pour le goût et hop, le repas était prêt. Il en était bien à son quatrième, mais ce n'était décidément pas suffisant pour lui. Ce ventre sur pattes, ce monstre de félin avait besoin de bien plus que de vulgaires Ramens déshydratés. Il avait besoin de quelque chose de vraiment plus consistant. Malheureusement, il était cloué à son canapé depuis plusieurs heures à mater les nouveautés et les vieilleries sur son socle holographique. Il se tordait de rire parfois... ou avait les larmes aux yeux lorsque c'était le dernier épisode de la série. Oui, c'est un sentimental quand il s'y met ! Oui, c'est un petit sentimental !
Le plus désagréable la dedans, c'est que son pouvoir, sa seconde nature n'en devient que plus présente, persistante. Des qu'il éternue, s'il ne fait pas attention, il se transforme d'un coup d'un seul. C'est bien pour cela qu'il ne se sent pas à l'aise depuis hier ! Il est grognon et encore plus à fleur de peau que d'habitude. Il avait prévenu ses supérieurs que durant quelques jours, il ne serait pas joignable histoire qu'il puisse se remettre. S'il y avait véritablement un problème, ils pouvaient bien entendu l'appeler, mais avec ce genre de problème critique, il ne préfère pas jouer à ce petit jeux. « Grrrh... » Malheureusement, vous savez. On ne résiste jamais bien longtemps face à ses propres désirs et vu que le frigo d'Arthur est complètement vide, il se doit de remédier à son problème : Il a besoin de manger de la viande. Et de la bonne viande comme il sait bien la préparer. Autant dire qu'il est pas un super cuistot, mais qu'il sait ou aller acheter quelque chose de qualités.
S'habillant rapidement tout en prenant soin de mettre une capuche sur son visage fatigué et malade, il sortit dans la rue et ne tarda pas à prendre un téléporteur pour le mener... à l'autre bout de la rue. Il n'avait point la force d'aller plus loin et ça irait très bien ainsi. Restant bien à l'ombre, longeant les boutiques, il se préparait à foncer dans un endroit à l’abri des autres et ça ne tarda pas à venir. L'odeur qui se dégageait des restaurants... Les gens ici et la... Le mouvement excita ses sens et il comprit qu'il n'arriverait pas à se contenir. Courant vers l'arrière d'une boutique et une poubelle, son corps se transforma petit à petit en un monstre de poils qui hurla ou plutôt non... Il éternua ! C'était presque l'éternuement d'un chaton et c'était d'un ridicule par rapport à sa carrure... Ses vêtements pratiquement en lambeaux, il n'avait plus qu'à rentrer chez lui, mais encore une fois, il éternua et il redevint humain, simple humain exhibitionniste derrière une belle ! Quelle honte pour lui.
Sujet: Re: Who Let The Dogs Out ? Sam 30 Aoû - 14:52
❝ who let the dog out ?
• feat. Hunter •
Tu avais passé la matiné à faire du lèche-vitrine, à observer les foules, pour finir par t'asseoir dans un parc, au soleil. Tu profitais du beau temps, avant que l'automne ne vienne grapiller sur l'été, apportant avec elle cirés, bottes de pluie en caoutchouc aux pieds des gamins, et flaques d'eau. Tu adorais l'automne à cause des mélanges de couleurs sur les arbres. Tu trouvais cela magnifique. En plus, il y avait souvent quelques jours de beau temps, entre deux averses, ce qui faisait la joie de bon nombre de personnes.
Midi approchait, et ton vendre commençait à te montrer sa faim. Tu fouillas dans tes poches, pour ne trouver que quelques misérables centimes. Super. Alors tu te levas de ton banc, et allas chercher un coin tranquille, ou personne ne viendrait piquer tes habits. Ton dévolu se jeta sur une sorte de petite ruelle, où tu enlevas tes vêtements, prenant soin de ne pas être vue, avant de te transformer en chien. Il est temps de manger.
Tu trottinais gaiement entre les gens, prenant des rues au hasard, cherchant des restaurants avec terrasses, où tu pourrais joyeusement apprivoiser des bambins pour récolter quelques bouts de viandes ou de pizza pourquoi pas. Tu passas devant un jeune couple que tu regardais s'embrasser, à côté duquel une fin de sandwich traînait. Parfait. Tu t'approchas discrètement avant de prendre le sandwich et de repartir aussi vite que tu étais venue. Tu récoltas aussi quelques caresses de gentils petits enfants, amusés par ta bouille de petite chienne et ta manière de vouloir jouer avec eux. Cependant, n'ayant pas de nourriture à la clé, tu décidais qu'il était temps pour toi de retrouver tes vêtements et ta forme humaine, si tu voulais avoir le temps de te pomponner avant d'aller jouer les filles de joie.
Tu retrouvas sans mal la petite ruelle où tu avais caché tes vêtements derrière une poubelle, mais tu déchantas bien vite. Un espèce d'empoté à demi-nu se tenait dans ta ruelle, t'empêchant de rejoindre tes vêtements, mais surtout de retrouver ton apparence humaine. Tu le regardas tout d'abord interloquée de voir un homme à poil dans la rue, avant de grogner, montrant les dents. Tu voulais qu'il dégage de ta ruelle et vite, pour ne pas finir à poil, comme lui, dans la rue.
Sujet: Re: Who Let The Dogs Out ? Jeu 4 Sep - 17:26
Who Let The Dogs Out ?
BOOM - AUTOMNE
Il n'y a probablement rien de pire pour un super héros comme Hunter que de ne pas pouvoir contrôler parfaitement son pouvoir. La maladie est quelque chose d’effrayant à ses yeux à présent. Il manquait plus qu'à se retrouver en plein combat entre le bien et le mal qu'il se retrouverait en humain pour se faire découper en rondelle. Un bon nombre de gens seraient prêts à payer cher pour le voir à un tel moment de faiblesse ! Le gros félin se transformant en chaton tout mignon sans poils ! Que c'était ridicule ! Il en avait presque d'autant plus honte qu'il était à moitié nu et qu'il n'arrivait même plus à se transformer. L'idée aurait été de redevenir le monstre jusqu'à l'appartement ou il pourrait de nouveau s'habiller. Ou encore aller faire ses courses ! Mais au vu de son état, ce n'était vraiment pas une bonne idée de faire ainsi. Il n'avait pas trop le choix à vrai dire. Que faire ? Si quelqu'un le voyait ainsi, il penserait à un autre pervers complètement fou, mais s'il se transformer comme tout à l'heure, alors son identité pourrait être compromise.
Pour ne rien compliquer à la tache, un chien ne tarda pas à apparaître. Il était pas très commode à la vue de ses crocs. Si seulement il arrivait à se contrôler, il pourrait le faire déguerpir d'un seul coup, mais non. Il ne pensait pas que le cris d'un humain le ferait autant fuir que celui du félin qu'il pouvait revêtir. « Du calme sac à puce ... » Il aimait pas les chiens, comme tout bon chat qui se respecte. C'était pas aussi... Bien. C'était trop fidèle, ça remuait trop la queue de façon frénétique et surtout ça retombe mal sur ses pattes. Pour compléter le lot, ça pue la mort ce bordel ! Autant dire qu'Arthur c'est l'anti-chien par excellence ! Après, peu-être qu'il avait sentit qu'il avait une odeur différente... Celle de son ennemi naturel. Bien que bon, il avait pas trop ni la taille, ni l'apparence du chat hein. « Va faire les poubelles plus loin ! » Portable en main il marcha légèrement en arrière, il voulait pas se faire courser à poil voyez. Cherchant de quoi se protéger ou s'habiller, il trouva son bonheur.
C'était bien plié, ça sentait bon et c'était caché. Oui, des vêtements cachés la ! Derrière la poubelle à sa droite. Attrapant toussa, il remarqua rapidement les sous-vêtements féminins ! « Ca m'ira pas ça... Mais c'est mignon ! » Il déposa tout ça à côté et remarqua que le reste ne serait pas non plus à sa taille. Il avait pas de bol le pauvre guss ! Mais qui avait bien pu laisser de tel vêtement ici...
Sujet: Re: Who Let The Dogs Out ? Jeu 4 Sep - 18:36
❝ who let the dog out ?
• feat. Hunter •
Cet idiot ne savait pas encore dans quoi il s'était fourré, en te traitant de sac à puces. Il ne pouvait pas savoir combien cela pouvait être blessant. Après tout, les chiens n'étaient pas les seuls animaux qui récoltaient les puces. Les moutons en avaient, mais surtout, c'était les chats. C'étaient eux qui traînaient partout, jours et nuits, ne venant chez leur maître seulement pour manger, dormir, et échapper aux chiens. Toi Automne, tu étais certaine que dans le domaine des puces, les chats étaient les champions. Pourtant, cela retombait toujours sur les chiens. C'était cela qui t'insupportait, en plus de leur regard vicieux qui ne donnait pas confiance. C'est pour ça que tu détestais les chats. Alors qu'il ne vienne pas te traiter de vulgaire sac à puces. Tu lâchas alors quelques aboiements bien sonores, signifiant bien ton mécontentement, t'approchant de cet étrange homme de manière menaçante.
Mais tu le voyais s'approcher des poubelles. Celles-là mêmes où tu avais soigneusement caché tes habits pour ta petite balade quotidienne. Qu'avait-il l'intention de faire avec ça ? Les mettre ? Si tu n'étais pas aussi enragée de voir cet abruti toucher tes sous-vêtements sans avoir à payer en retour, tu aurais bien éclatée de rire. L'espace d'un instant, tu te demandais ce que ça donnerait comme son, un chien riant. Ca pouvait être intéressant, tu en étais certaine, mais en cet instant, tu craignais de perdre toute crédibilité, et cela aurait été gênant. Son commentaire sur tes sous-vêtements en étaient de trop. Tu ne voulais pas mordre cet abruti car tu avais peur que le goût du sandwich mangé plus tôt ne disparaisse pour laisser place à de la viande de pervers avarié. Tu t'approchas des poubelles, leur fit dos, avant de t'appuyer sur tes pattes avant pour donner un grand coup de tes pattes arrières, faisant claquer le métal pour qu'il aille se cogner contre les jambes de l'exhibitionniste. Cela ne pourrait pas lui faire un grand mal, mais tu espérais que ça lui ferait assez peur pour déguerpir et laisser tes habits tranquilles. Sinon, tu te verrais contrainte de les abandonner là, au triste sort que pouvait leur réserver cet homme étrange.
Tu t'approchais de nouveau, cette fois-ci toutes canines dehors. Tu espérais que tes vêtements -et en particulier ta lingerie- n'avaient pas trop souffert de cette rencontre avec cet énergumène. Tu le surveillais, prête à agir s'il tentait une nouvelle fois te toucher à tes précieux vêtements. En plus, c'était les seuls propres actuellement.