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Gungnir
Gungnir
Super-vilain

http://hop-x.forumactif.org/
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Présentation : Ma fiche de personnage ♥️
Pouvoir : Métamorphisme
Feat : Worick Arcangelo
Statut martial : Célibâtard.
Situation : Modeste.
Occupation : Routier/Trafiquant/Super-vilain.
Lieu d'habitation : Quartier Ryld.
Orientation sexuelle : Hétérosexué.
Âge : 36 ans.
Crédits : Intoccabile | I love you ♥
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MessageSujet: © I want to deal free ! feat © Intoccabile   © I want to deal free ! feat © Intoccabile EmptySam 13 Sep - 16:10

Trafiquer, vendre, voler, marchander, baiser, gagner, vaincre. Autant de verbes qui peuvent prétendre à une perfection absolue en matière d'arnaques. Je vous arnaque ? Non, je gagne ma vie. Mais dans tout les cas, vous perdez.

Les rues étaient encore bondées. Voitures sur voitures, camions sur camions, citoyens sur citoyens. Autant de choses qui frustraient l'Antis installé au volant de son "truck" à la pointe de la technologie. Calandre effilée, volant digital, pare-choc courbé, recouvert de petits signaux lumineux qui annonçaient la couleur, qui annonçait l'arrivée du gaillard sur les routes. Le camion, comparé à l'ancien temps, était silencieux à un point inconsidéré. Oubliez le "vroum" qui tambourinait vos oreilles à coup de marteaux. Oubliez aussi la description du camion longue comme mon bras.

Le métis, le bâtard, l'aliéné avait des affaires à régler. Une marchandise à refourguer à un alien un peu con. Gun' ne savait pas vraiment d'où il venait, ce qu'il comptait faire avec la marchandise. Mais le prix qu'il y mettait pour avoir sa cargaison avait aussitôt fait de faire péter dans les yeux du métis, milles lueurs. Du fric, de l'argent, du pognon. Après la collection de femmes, la méchanceté, c'était bien la seule chose qui comptait vraiment pour lui. L'argent ne l'avait jamais laissé tomber. Contrairement au dicton si ennuyeux, si lassant, si con du "L'argent ne fait pas le bonheur". Vous savez, sans argents, vous ne pouvez pas vivre. Et rien que le fait de vivre devrait être en soit un bonheur. Un cycle sans fin que les hypocrites sans argents, sans le sous s'efforcent d'ignorer en balançant leurs dictons à tout va. Gungnir, lui, souriait à chaque liasses d'argents, à chaque choses qui pouvaient se payer par le biais de ces liasses.

Ainsi donc il se mit à rouler rapidement les longs des voies, à une vitesse constante et rapide. Le compteur indiquait les 100, les 120, pour finir à 150 kilomètres. Sa clope plantée entre ses lèvres se consumaient lentement tandis qu'il observait les panneaux. Et puis, finalement, au bout de quelques kilomètres en zone urbaine, il trouva le coin fixé par le client. Une petite "rue", étroite et sans quelconques issues autres que le retour en arrière. Une rue située à coté du parc Vahalla - un panneau lumineux annonçait la couleur verte des quelques bois installés là. D'un soupir, il jeta la clope par la fenêtre, rétrograda ses vitesses et s'avançait lentement, en marche arrière dans cette rue. Comme ça, de cette manière, sa petite affaire ne pourra être vu par les curieux et si ça devenait dangereux, il aurait si tôt fait de reprendre le volant et de se barrer au quart de tour. Car oui, l'Antis était constamment sur ses gardes, le trafic, c'était toujours une affaire entremêlant danger, prudence, pognon, service payant. Une fois à proximité du mur, il arrêta le moteur et soupira une deuxième fois.

« – Bien, apparemment, le client n'est pas encore là. Hein, kawa, il est pas là, le gusse ?
Miaow..»

Le chat, posé à l'encolure de la porte du camion, se léchait la patte tout en regardant son étrange maître. Un maître qui s'amusait, régulièrement, à parler à son chat comme s'il était humain et comprenait la moindre de ses paroles. Etait-ce le cas ? Pas trop, non. Ce n'était qu'un chat de gouttière tout poilu. En tout cas, le métis marcha près du mur et observa les alentours. Rien, personne, aucune portes pour voir arriver son client. Enième soupir, il se ralluma une cigarette et observa le ciel en demie teinte.

« – L'a pas intérêt à m'poser un lapin. Y a pas intérêt sinon, sa marchandise, j'l'a bouffe.»

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Feat : tieria erde ▬ gundam 00
Statut martial : pûrement célibataire
Situation : riche
Occupation : super-héroïne
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MessageSujet: Re: © I want to deal free ! feat © Intoccabile   © I want to deal free ! feat © Intoccabile EmptyMar 16 Sep - 18:58

we must have whiskey, oh you know why


Oh, ne demande pas pourquoi. « Arrête de faire ton innocent. » glaçon qui glisse de gauche à droite dans le fond du verre. Quand c'est ? Qui est le prochain ?  « Un autre whisky, s'il te plait. » accoudée au bar, j'observe les différentes têtes, espérant repérer celle qui m'intéresse. Il n'est pas là. Yeux plissés et air quelque peu soucieux, je caresse le contour du verre vide. Tu ne m'échapperas pas. Je t'ai laissé filé à de bien trop nombreuses reprises, mais aujourd'hui est un autre jour, non ? « Encore sur une affaire douteuse ? » sortie de mes pensées, je redresse la tête pour fixer intensément le barman. Les mots me manquent. « Hum ? » nous nous observons quelques secondes. « Cette affaire n'est pas majeure, mais j'ai en horreur de jouer au chat et à la souris. » d'un geste fluide, je porte le verre à mes lèvres et en bois une petite gorgée. C'est que cette vie en deviendrait monotone. Maudit soit le calme actuel. « Il ne passera plus. » c'est contrariant. Très contrariant. Très décevant. S'il y a bien une chose que je déteste, c'est être désappointée. Sa tête est gravée dans la mienne et il est plutôt rare que je lâche une proie. Je ne pense pas que cet individu soit gradé dans le groupe auquel il semble appartenir... mais ça en fera déjà un de moins, non ? Suivre l'éthique des autres ne m'intéresse pas: j'aime agir selon mes envies et mes idées. « Fais attention à toi quand même. Même si ton surnom est Intoccabile, tu n'en restes pas moins un être fait de chair et de sang. Tu n'es pas intouchable. » un rire sarcastique s'échappe de la commissure de mes lèvres et j'avance le verre vide vers lui. « Reste au  rang de commerçant, veux-tu. Ne tente pas de me déstabiliser, ce n'est pas ton rôle à ce que je sache. » des semaines maintenant que je fréquente ce bar et que j'entretiens des discussions plus ou moins houleuses avec le gérant. Un homme à première vue sympathique, mais qui a un peu trop tendance à se mêler des affaires des autres. On ne me la fait pas à moi. « Un vrai caractère de chien. » un mauvais air prend place sur mon visage. L'un de ces regards qui vous défie d'en dire plus. « Garde la monnaie. »

Le quartier de Dortamm. Arpenter les rues peut rapporter bien des trésors et c'est ici la plupart du temps que je pars à la pêche. J'ai une chance sur un million de trouver l'homme en question ici. Il me faudrait une sacrée dose de trèfles à quatre feuilles. Qui ne tente rien n'a rien. Des regards curieux me scrutent. Des regards hasardeux me dénigrent. On trouve de la mauvaise graine partout, de nos jours. Il est un temps où être un héros n'est pas forcément bien vu et où tuer est devenu plus facile que manger un steak bien saignant. Je m'égare. Quelques secondes s'écoulent et c'est dans un brouhaha ahurissant que je m'enfonce dans la foule. On dirait bien que c'est jour de marché aujourd'hui. Plus que sur mes gardes, je jette des regards à droite et à gauche, prêchant le pour et le contre de cette apparition publique. Oh, bien entendu je ne suis pas la seule d'Eurêka à me promener dans ma tenue aujourd'hui, mais j'ai en horreur que l'on puisse m'apercevoir. Contradiction quand tu nous tiens. Agir dans l'ombre est bien plus intéressant et divertissant à mon humble avis. Les discussions autour ne cessent. Certains parlent de la pluie et du beau temps, d'autres préfèrent négocier le prix des aliments. D'autres encore, s'imaginent des rêves, des idées utopiques. Qu'est-ce que c'est ridicule. Ceux qui me connaissent pourront bien dire ce qu'ils veulent, peut-être même me traiter de défaitiste ou de femme sombre... je m'en contrefous. Des inconnus lisant mes écrits prétendront aussi que je suis un personnage mélodramatique de par mon passé, une sorte de stéréotype commun, mais encore une fois, ça me passe un peu au dessus de la tête: qui a seulement dit que toutes les existences sont roses ? Ils vivent dans un monde parfait eux, peut-être ? Foutaises. Je les emmerde. J'ajouterais même que je les emmerde très profondément. Bref.

Un courant d'air. Je me stoppe immédiatement, mon regard s'étant porté un peu plus haut, à hauteur de la route, de ce passage piéton que je m'apprêtais à l'instant à emprunter. Ce camion. Cette chevelure blonde. Intérieurement troublée, je finis par traverser, suivant l'engin des yeux, me disant que je ne fais peut-être pas tant fausse route que je le pensais quelques minutes plus tôt. Une chance de cocu ? Là dessus, pas de danger. Je vais prendre le risque. C'est le plus naturellement du monde que j'avance dans les rues, essayant par contre de me faire discrète, de faire oublier la couleur violette et rougeâtre de mes cheveux. Si je ne me trompe pas, il se pourrait bien que la chasse prenne fin aujourd'hui. Il ne me connait pas. Enfin, normalement. Let me introduce myself, my dear. Il vient de s'arrêter. Craignant qu'il ne me repère si jamais je m'approche davantage, je fais quelques pas en arrière et me place une rue plus loin. Cette fois mon beau, c'est ta fin. Il faut que je réfléchisse à la façon d'agir. En fait, j'ai trois idées. La première consisterait à longer le mûr sur ma gauche tout du long et d'atterrir juste à côté de sa portière côté conducteur -donc juste à quelques centimètres de lui.- La deuxième en viendrait à prendre le problème à l'envers et d'en arriver au côté passager. Enfin, arrive celle qui me semble la plus intéressante: attaquer par l'arrière. Je ne connais pas bien la structure de son engin, mais il serait peut-être envisageable qu'il n'y ait pas de séparation entre la remorque et la garnison, ce qui n'est pas négligeable.

Aussitôt pensé, aussitôt fait. Alleluia. La démarche féline, je fais ma petite affaire et en arrive bien vite à l'arrière du camion. Un bras. La tête. Un simple regard en avant me permet d'appréhender la chose: c'est qu'il ne faudrait pas qu'il découvre la chose en jetant un regard dans son rétroviseur. Souple, je rampe, me disant que c'est un véritable miracle s'il ne sent rien, ou du moins s'il ne sent pas qu'il y a un poids en plus. Allez. Là, pas le choix, il va falloir sortir la bonne vieille petite arme, à défaut d'utiliser des ongles. Ni une ni deux, je finis par me redresser, me mettant bien dans son champ de vision, braquant l'arme vers lui, de manière même à ce qu'elle soit collée à sa tempe. « C'est pour quoi, aujourd'hui ? » mon regard se fait perçant. Cependant, ce que je n'avais pas prévu... c'était que le chat me saute littéralement à la gueule, me faisant perdre l'équilibre par la même occasion. « Dégage ! Sale bête ! » Quelle piètre apparition. « FOUS LE CAMP ! » il ne me lâche pas pour autant, désirant sans doute protéger son maître. C'est que ça peut être fidèle... un chat ? Rire narquois à la clef, je me redresse pour à nouveau braquer l'arme vers ma cible, m'apprêtant à prendre une quelconque sortie si jamais lui aussi a dégainé. « Vous êtes en état d'arrestation, au nom de la loi. Rendez-vous sans opposer de résistance et je saurais me montrer un tant soit peu clémente. » ... le fait de savoir qu'ils ont affaire à une femme en fait rire plus d'un en général. Quels machos. « Allez ! » à quoi bon se battre pour le moment ? Voyons comment il compte réagir avant.

feat GUNGNIR



‹‹ Quand on me cherche je ne suis jamais là. Quand on me trouve ce n'est pas moi.  Tu n'est qu'un petit ignorant et pourtant même ça, tu ne le sais pas. ››
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MessageSujet: Re: © I want to deal free ! feat © Intoccabile   © I want to deal free ! feat © Intoccabile EmptyLun 22 Sep - 9:49

La cigarette se consumait lentement, à contrario de la patience de Gungnir qui s'amenuisait rapidement. Son client n'était pas encore là. Inexorablement, l'affaire allait être interrompue et, la marchandise encore calée au fond de son camion, finirait par être bouffée. Un vent finit par soulever la poussière de la ville. Soudainement, une voix s'élevait au même moment, surprenant de manière flagrante le métis fumant d'impatience.« – C'est pour quoi, aujourd'hui ?
De quoi !?». s'exclamait-il en voyant arriver, à ses dépends, une femme qui lui disait quelque chose. Magnifique certes, avec son minois gracile mais qui, dans son regard, exprimait une fourberie qui ne lui plaisait guère. Il recula d'un pas en arrière, rapide, vigilant quand d'un coup, le chat. Ce chat, kawa, sauta sur la demoiselle l'ayant prit au dépourvu. Hélas, ce con fait pâle figure, même s'il est légèrement obèse, face à un être humain. Elle se récupère et pointe son arme, à nouveau, sur Gungnir. « – Vous êtes en état d'arrestation, au nom de la loi. Rendez-vous sans opposer de résistance et je saurais me montrer un tant soit peu clémente.
Allez !
No stress, m'zelle ! Tu viens d'où là, tu fais quoi ? En quoi je suis en état d'arrestation ? J'ai pas le droit de fumer ma clope et de pisser dans une rue ? Vous savez...être routier, c'est difficile, surtout quand on a une envie pressante.». Excuse plus ou moins valable mais qui n'allait sans aucun doute pas passer auprès de cette...beurk, justicière en culotte courte. Qui paraissait aussi jeune qu'une petite pucelle souhaitant faire ses preuves auprès du monde, de la gente masculine et des justiciers en herbe recrudescents.

Que faire, que décider ? La suite allait s'annoncer ardue. Surtout que son client pouvait apparaître d'un moment à l'autre. Pff, pourquoi j'ai toujours la poisse ? Se mettait-il à penser, tirant une autre bouffée de sa clope. Le chat était retourné au camion, sur la banquette pour..refaire banquette. Exaspéré par la situation, le métis lève quand même les mains en l'air. A la manière d'un vulgaire criminel de cartoon. Peut-être en était-il un ? Non, il n'allait jamais se contenter de ce statut plus que mineur. Les yeux roulant tantôt sur le chat, sur la femme et sur une éventuelle arrivée d'alien, Gungnir soupira. « – Bon, parle pas de clémence quand tu pointes ton machin sur moi. Si tu veux qu'on discute, de je ne sais quoi d'ailleurs, baisse ton arme et on ira picoler tout les deux, ok ?» lui disait-il en laissant paraître sur ses lèvres bien sèches, un discret sourire.  

Mais bien sur, toute négociations semblaient bien veines face à la silhouette, étrange, qui se profilait derrière la femme. Le client venait d'arriver. Une forme allongée, très haut, au moins comme Gugnir et un visage ovale sans nez, sans oreilles. De grand yeux ronds, parsemés de tâches rouge, bleu, jaune et un sourire en parenthèse, dont quelques dents courbées gerbaient sur le rebord de sa lèvre inférieure. Si, du moins, on pouvait appeler ça des lèvres. Le regard du trafiquant se fit tout aussi mauvais que celui du client qui déposait ses yeux sur la jeune femme.

« – Qu'est-cesss donc que çasss...
Hum...Mon vieux pote d'école ! Tu peux dire à la dame que j'étais en pause, pour fumer et pisser ? Go après, on r'prends la route et on termine notre circuit !» prétextait-il, légèrement nerveux. L'Alien ne comprenait bien évidemment pas les paroles du blondinet et glissa sa main, uniforme et bizarre, sur le bras de l'héroïne afin de caresser l'arme de ses trois doigts. « – Qui es-tussss...C'est toi, ma marchandisessss ?» 

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MessageSujet: Re: © I want to deal free ! feat © Intoccabile   © I want to deal free ! feat © Intoccabile EmptyLun 22 Sep - 20:20

cette clientèle éphémère, qui ne fait que passer...


Serait-il en train de me prendre pour une courge ? Il me parle, tente d'harmoniser le tout, de trouver une sortie. Ce qu'il ne faut pas entendre. Ses mains, il les place en l'air, comme résigné à un funeste destin. Pourtant malheureusement pour lui, j'ai les idées parfaitement claires. Ses sourires, il peut se les garder. Je sais très bien ce que j'ai vu au cours des derniers mois: il ne me la mettra pas à l'envers. « Je n'ai pas à discuter. Surtout pas avec de la vermine. Restez tranquille. » des suites de phrases sans connecteur, sans lien presque entre elles. Et puis il y a ce sourire. Ce sourire dérangeant qui en ferait sans aucun doute frissonner plus d'un. Pourquoi ? Concentrée sur cette soudaine animosité s'exprimant par le biais de son regard, je me questionne intérieurement sur le pourquoi du comment. « Qu'est-cesss donc que çasss... » doucereuse voix grave. Prise entre deux feux, je me mets de côté, pointant désormais mon arme sur ce nouveau personnage qui vient de faire son entrée. Un alien. « Hum...Mon vieux pote d'école ! Tu peux dire à la dame que j'étais en pause, pour fumer et pisser ? Go après, on r'prend la route et on termine notre circuit ! » ... de mieux en mieux. Il n'a pas l'air catholique, le vieux pote d'école. Mais si vous voulez mon avis, ça sent le traquenard. Je laisse l'autre s'enfoncer dans ses explications, attentive au moindre de ses mouvements. La nervosité dans sa voix ne trompe pas. J'ai horreur que l'on me prenne pour une bille. « Combien de temps encore comptez-vous vous foutre de moi, au juste ? Il ne me faudrait que quelques secondes pour vous dévaler, si l'envie m'en vient. Ne jouez pas au plus bête avec moi et avouez vos fautes. » par moment, j'ai l'impression de beaucoup trop discuter, de prendre un peu trop mon temps: peut-être serait-il temps que les choses changent ? « En résumé: rendez-vous sans opposer de résistance avant que je n'en fasse qu'à ma tête. » ... quelle malice. « Qui es-tussss...C'est toi, ma marchandisessss ? » bah voyons.

De ce que j'en sais, il n'est pas le fournisseur, mais bien le client... peut-on en déduire qu'il soit réellement coupable de ce qui se passe en ce moment ? Hum. Néanmoins, cette proximité qu'il a avec moi ne me convient pas du tout, et c'est en tirant brusquement sur mon propre bras que je lui fais comprendre. L'étreinte est brisée. « Un vieil ami d'école, hein ? » plus que contrariée par ce mensonge, j'en reviens à mon homme, faisant glisser mon doigt de part et d'autre de la gâchette. « Le simple fait de savoir que vous passez votre vie à mentir me donne la nausée. » mon regard se fait dédaigneux. « Vous profitez de la richesse ou de la défaillance mentale des plus pauvres pour vous enrichir, et ça c'est impardonnable. » blablatons encore. Non. Sans plus réfléchir, je me jette sur le blond, le collant tout contre le dos du siège conducteur. Subtilement, c'est de son oreille gauche que je m'approche, lui chuchotant quelques mots à l'oreille, dans un degré de forte tension. « Des semaines maintenant que je vous suis et vous espérez seulement encore me faire croire que vous n'avez rien à voir avec la recrudescence des trafics actuels ? Je vous ai vu au café. Je vous ai vu dans ce camion. Des dizaines et des dizaines de fois. » ce sont mes nerfs qui finissent par craquer. Combien comptent encore seulement me prendre pour une idiote au long de cette putain de vie ?

Sur l'instant, je me surprends à légèrement le secouer, voulant lui prouver toute cette indignation qui m'anime. « Nier les faits serait ridicule. Je n'aimerais pas avoir besoin de passer aux coups. » j'agite un doigt inquisiteur au niveau de son cou, le visage à nouveau détendu, comme si rien ne venait de se passer. « Donnez-moi la marchandise. Dites-moi pour qui vous travaillez. Nous arriverons bien à trouver un terrain d'entente. » ... il a plutôt intérêt, en fait. « Marchandisessss... ? » j'ai la tête... d'une marchandise ? Lâchant quelques secondes le visage du blondinet, je foudroie l'alien du regard. « Vous feriez mieux de partir. » petite pause. « ... sans la marchandise bien entendu, je m'en charge personnellement. » son expression change du tout au tout et il me semble dés à présent avoir un monstre devant moi. Il est venu pour sa daube et ne compte pas repartir sans, je présume. La loi c'est la loi, mon beau. Je n'ai d'autre choix que de lâcher totalement le trafiquant, l'autre mollusque nous fonçant dessus. Et un malade de plus dans la ville, un ! La situation me semble comme orchestrée, comme dictée par un tout puissant, là-haut. « Marchandisessss ! » le voilà qui entre dans une colère encore plus noire. J'ai le temps de faire un petit bond sur ma droite, cernée au final de tous les côtés: le blond est derrière et son acolyte devant.

Sauter du camion. C'est ce que j'ai trouvé de mieux à faire. Je ne sais clairement pas ce qui se passe dans ce véhicule, ni même si les deux compères échangent des mots. Passée à travers la taule, je réfléchie l'espace de quelques secondes, pesant le pour et le contre. Ce n'est certainement pas un grand alien fin, dégoûtant et à moitié débile qui va me mettre chaos. Je roule en dessous du bordel, voulant faire croire au fait que je me suis enfuie. Mais on n'empêche pas un coeur de battre la chamade dans une telle situation, pas vrai ? Le mien risque de déborder de sa structure. Des pieds poisseux frôlent le sol et c'est très attentivement que je les suis du regard. Il sait que je suis là, j'en suis certaine. Sueur. Ses yeux rouges me reviennent en tête et je plisse les miens, m'apprêtant à gagner l'autre côté du camion. Mais où est l'autre ? « Marchandisess plus làss... » c'est qu'il serait vraiment idiot en fait ? Le calme qui règne soudainement dans les environs n'est pas non plus là pour me rassurer. Être un super-héros ne veut pas forcément dire foncer dans le tas, mais aussi et surtout réfléchir. Alors j'attends. J'attends, tout simplement parce que c'est la meilleure chose à faire, à mon humble avis. Il faut que le grand molosse se calme. Si le blond m'échappe pour la énième fois tant pis, je ne m'en prendrais qu'à moi-même. C'est de bonne guerre. « Marchandisesss ! » il ne s'est pas abaissé, donc j'en conclue qu'en fait, il parle à l'autre blaireau -qui lui a mon avis risque d'être moins dupe par contre-. Quelle misère. Jouons à cache-cache ? Je porte délicatement une main au niveau de ma jambe gauche, y attrapant l'un de ces petits couteaux qui me sont chers. Fabriqués dans la fière matière que représente l'argent, ils ont tendance à faire des ravages. Si l'un d'eux baisse la tête, le coup pourrait alors s'avérer fatal, bien que cette arme soit plus efficace à distance. J'adore... jouer avec mes mains, vous savez.

feat GUNGNIR



‹‹ A quoi sert de lutter contre le sinistrose ? Mais qu'est-ce qu'on nous propose ? Ne plus monter ces marches, ne plus voir ce décor, partir avant l'aurore. ››
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MessageSujet: Re: © I want to deal free ! feat © Intoccabile   © I want to deal free ! feat © Intoccabile EmptyMer 1 Oct - 16:56

« I am not in danger, girl, I am the danger »

De sa tenue, de sa combinaison de super-héroïne, elle s'était immiscée dans leur affaire. A la manière d'un vers qui ronge, qui gratte l'intérieur d'une pomme superbe et luisante. Surtout après l'attente que le marchand avait su maîtriser tant bien que mal. Du blabla, des paroles, une confiance à toute épreuve, sans doute gagnée grâce à son arme, elle avait su le mettre en joue et le menacer. Et lui, tout con de cette interruption, avait su raconter des bobards, sortis en cadence de ses lèvres métissées. Et la grande crainte de Gungnir fut. L'alien, son client aliéné, était arrivé par derrière la belle, en soupirant, en susurrant des bribes de paroles, tel un serpent crachant son venin sur sa proie. D'une lenteur effroyable mais avec un impact efficace. Surprise, elle s'était mise sur le coté et veilla à zieuter, à tour de rôles, les louches énergumènes. Pas de bol, pucelle, un autre joueur est rentré sur le terrain, pensait le trafiquant, en essayant de cacher un sourire aux plus profonds des commissures de ses lèvres. L'alien avait, malgré son arrivée légèrement bénéfique, commit une bourde. Il avait mentionné la marchandise, pensant que l'intruse était celle-ci. Si la femme n'était niaise et simple d'esprit, elle avait clairement comprendre que la marchandise était...humaine.  

Sans avoir pu dire un mot, une phrase, une réponse, une réplique, Gungnir l'écoutait proférer des menaces. Nier les faits ? Il rigolait intérieurement. Travailler pour qui ? Il éclatait de rire. Il ne travaillait pour personne. Si travailler pour quelqu'un, il devait, ce serait les autres qui fourniraient leurs efforts, leurs prestations. Pas lui. Il ne supportait pas d'avoir une hiérarchie. Et si hiérarchie, il y avait, il aurait vite fait de donner des conditions et de garder sa totale liberté. Il allait lui répondre, s'étant racler la gorge rapidement mais, manque de chance le retour, l'alien fit un caprice.  « Marchandisessss ! ». Et il essaya de sauter sur sa proie. Son corps, étroit, se mit en marche, lourdement mais l'agile femme roula sur le coté, prit la fuite. Le souvenir d'un jeu intitulé Pokémon aurait pu décrire cette situation de manière parfaite tant l'alien était le "dresseur" et la femme, le "monstre légendaire". Elle disparut illico. L'alien ouvrait ses grands yeux rouges et dilatait ses pupilles. Gungnir n'avait pas comprit clairement ce qu'il s'était passé, en dépit de la proximité. L'alien lui, ne comprenait strictement rien. Il se contentait de dire "plus là", "plus là", "plus là". Gungnir soupira.

« – Marchandisesss !
Ta gueule. Laisse-moi un instant pour reprendre mes esprits. Tu ne te rends pas compte, ducon, des risques que je prend pour ta marchandise et cette meuf, son interruption, ne me dit absolument rien. Alors, ta gueule. Tout simplement.» clôt-il la discussion en massant ses tempes nerveusement. Ses doigts eux-mêmes caressaient la sueur qui y était apparu. Un sssstresss celle-là, pensait-il une seconde fois en se moquant de son client. Gungnir se ralluma une cigarette. Tira une, deux, trois bouffées et sentit la nicotine détendre ses nerfs, le rendre plus lucide. L'alien était rapproché de lui et le mâtait avec insistance, ses yeux imbibés de sangs. « – Où est ma marchandissse ? Je ne suissse pas venu pour du vent, je la veussse, de suite. N'oublies pas, bâtard, que je t'ai donné un acomptesss...
Oui, je le sais très bien. Bien, je vais te la montrer donc. Cette...femme, enfin, cette pouffe ne semble plus être dans le coin. » et, tout en disant ça, il tourna autour de son camion, le pas lourd, les yeux scrutant les ruelles, du moins, l'unique issue débouchant sur la voie principale. Rien, elle n'était plus là. « – Suis-moi, on va à l'arrière du camion, ta foutue marchandise est dans ma remorque.». L'alien obéit docilement. Gungnir jeta au sol sa cigarette éteinte, terminée...

La cigarette termina sa route à la jonction de sous le camion et l'extérieur du dessous. Une masse sombre l'avait remarquée, de ses yeux perfides, de ses moustaches vibrantes, elle avait suivit le circuit de la clopinette. Faisant la majorette sur le siège passager, la masse prit son appui du mieux qu'elle le pouvait, et sauta sur sa "proie". Le mégot. Un miaulement, une roulade et la fourrure épaisse se vautra sur le béton, tapant de ses petites pattes poilues, le mégot placée stratégiquement. Un petit coup, deux petits coups, un troisième et le chat termina son quart-d'heure américain. Quand soudain, il vit une autre chose, encore plus intéressante. Le minois d'une femme dont le coeur battait la chamade. Ainsi que le canon d'une arme menaçante. Il miaula encore une fois. Et, d'un pas de velours, il se rapprocha de l'espionne, caressant sa petite truffe contre l'arme, émettant un ronronnement aussi sonore que distinctif de sa personne. Miaow...?  

Et alors que Gungnir allait montrer sa marchandise, il s'arrêta fatalement. L'alien ne comprit pas encore, bien évidemment mais le trafiquant, lui, saisit tout le sens de son chat, de son familier, de son seul ami. Les yeux se froncèrent sévèrement, arquant les sourcils vers le bas. Une lueur dans ses yeux n'inauguraient rien de bon. Un silence. Un long silence se fit. L'alien ne bougeait plus tandis que l'antis passa du coté opposé à son chat. Ainsi, on pouvait voir le coté "alien" du bâtard s'imposer. Sa corpulence augmentait. Tout du moins ses bras qui se démantibulaient tout comme son client, mais avec bien plus d'épaisseurs. Sa tête aussi accomplissait le même prodige en laissant le cou gagner centimètres par centimètres. Deux mètres de longueurs pour les trois membres transformés. Et encore, la gueule n'y était pas. Gungnir descendit lentement vers le dessous du camion. Tout comme ses bras qui tâtaient le sol. Ses mains cherchaient avant la tête, la chose à l'origine des miaulements de son chat. Soudain. Des jambes. La première main les tâtant tira aussitôt dessus, pour la faire sortir de sa cachette. L'intruse ne s'était pas enfuie. Non, elle s'était simplement cachée. Et pour ça, elle allait le payer cher. Ses deux mains démantibulées tenaient fermement les jambes comme le dragon ancestrale protégeant son précieux coffre de pièces d'ors.

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