I want my money back, you piece of shit ✩
Dashell & Saël ♥
Pourquoi faire ce travail ? Comment as-tu pu arriver à un stade si bas, à un niveau de médiocrité si ultime Saël ? Sans déconner, comment as-tu pu te laisser sombrer dans l'ivresse et la débauche pour une liasse de billet. Tu en es décevante. Blabla c'est pour tes études mais cette excuse là n'est plus valable, tu es juste tombé dedans la tête la première mais c'est un engrenage bien plus puissant que tu ne le pensé, et tu n'arrives plus à sortir la tête hors de l'eau. Pauvre petit poisson que tu es. Personne ne t'aime. Ces gens là ne t'aiment pas non certainement pas, ils veulent juste ton cul et tes cuisses écartées. Ils ne veulent même pas entendre le son de ta voix sauf pour leur crier qu'ils sont les meilleurs et que personne n'arrive à leurs grosses chevilles de narcissique bourré de fric.
La demoiselle a encore rendez-vous ce soir, dans un espèce de bordel malfamé mais particulièrement bien payé à ce qu'elle a déjà pu voir. Les cheveux en bataille pour faire plus sauvageonne, habillé d'une robe moulante jusqu'aux dents la petite Boom se dirige vers ce lieux sordide pour une petite partie de jambe en l'air assez bien rémunéré.
« Courage, ça ira vite. » Serrant les poings, la demoiselle passe la porte de la maison. Quelle connerie elle fait d'être ici et surtout d'avoir acceptée d'être le réceptacle de ce « mec » là. On pourrais presque croire qu'elle y prend plaisir, que ce faire prendre par on ne sais combien de fils de p*te lui fais plaisir. Mais bien au contraire, chacune de ses aventures laisse sur elle une marque indélébile et invisible à l’œil nu. Une souillure, un marquage gravé à vie.
Tu n'as que ce que tu mérites pauvre fille... Et cette phrase résonne au creux de sa tête comme une boule de flipper. Pauvre petit chat. Arriver devant la porte, Saël porte sa main à cette dernière et frappe en toute délicatesse pour prévenir de son arriver. Un dernier petit coup de rouge à lèvres, un regard rapide pour voir si son mascara n'a pas coulé et la voilà allongée comme un trophée sur ce vieux lit dégueulassé par des tonnes de billets. Comme si tout cela n'était qu'un vulgaire cirque.
« Allez. Écarte ça que je te fasse hurler. » Et le pauvre regard de la demoiselle s'humidifie violemment, un raz le bol qui pointe le bout de son nez au mauvais moment.
Pleure pas maintenant...s'il te plaît... Serrant de toutes tes forces les draps, elle s’exécuta tout son être remplis de honte. Il est là, au dessus d'elle. Le regard pervers, et presque la bave qui dégouline sur ses grosses lèvres dégoûtantes. Gros porc !
« SAËL ! Montre moi ce beau petit cul... » Laisse là. Fuis pauvre fou, tu ne vois pas le mal que tu lui fais ? Tu ne vois pas l'impact que chaque mot qui sort de ta bouche a sur elle ? Connard. Le laissant alors saisir ses hanches, Saël tenta tant bien que mal de reculer sur le lit, mais sans effort. Son corps frêle ne faisais certainement pas le poids face à lui, et son don.. elle était tellement apeurée qu'elle n'y avait même pas penser une seule seconde. Ce n'est qu'en voyant les ampoules clignotais sous ses pleurs qu'elle y pensa.
Mais trop tard. Une personne encore inconnue à ce jour pénétra sans permission dans la chambre collant au mur « monsieur porc ». Le regardant sortir son arme pour la lui coller sur la tempe.
Alors Nigel… on ne paye pas ses dettes ? Tu croyais que mon client allait se laisser faire ? Tu te trompes. Tu as visiblement assez d’argent à dépenser pour les putes… mais pourquoi tu ne le dépenserais pas pour payer Dashell Hemenway ? Résultat des courses… moi je vais passer du bon temps à tes dépens bien sûr. » Apeurée la demoiselle se sentait tout de même rassurée, grâce à ce fameux Dashell Hemenway elle avait échappée au pire de ce que l'on pouvait imaginer. Restant bien dans son coin, en oubliant totalement sa petite tenue, Saël se retrouva à boire chacune de ses paroles, malgré sa voix transformée par ce « masque » de pseudo justicier, elle en avait presque oublier de le remercier. Elle n'arrivait même pas à ressentir un soupçons de douleur ou quoique ce soit pour son client qui était en train de littéralement se faire casser la gueule.
« Voilà comment les choses vont se passer. Je vais t’enlever ce qui te sert de bâillon… si tu cries, je te tranche la gorge et je récupère ton argent. Tu as une petite chance de t’en sortir… une toute petite… celle de BIEN fermer ta gueule tant que je ne te donne pas l’autorisation de parler ? Hoche la tête si tu as compris. » Regardant toujours avec insistance l'homme masqué, Saël resta muette comme une taupe. Incapable de prononcer le moindre mot. Rien. Juste de pleurer. Elle ne savait elle-même pas réellement pourquoi elle pleurer, peut-être à cause de ce qui aurait pu se passer ? D'avoir sa probable mort sur sa conscience ? De ne pas avoir agis ? Ou alors simplement de joie.
Soudain, Saël sortie rapidement de son « rêve » idélique pour écouter ce que le jeune homme avait à lui dire, regardant Nigel en sang.
« Il va de soi que si tu veux pousser la chansonnette aussi… tu comprends bien que je vais devoir me débarrasser de toi d’une manière que tu n’apprécierais pas forcément. Compris ma belle ? » La demoiselle cligna alors lentement des yeux, comme totalement perdue dans la situation, comme si elle ne comprenait pas un seul mot, pas une seule action. Saël se leva lentement, essayant d'attraper une quelconque chemise sur son passage. Se tenant droite au bout du lit, la chemise couvrant la moitié de son corps, laissant aux yeux de tous son bassin ainsi qu'un sein protégé par un morceau de tissus.
Dans quelle merde tu es encore tombée... Soupirant de plus belle, la demoiselle hoche la tête lentement.
« Merci dans un premier temps. » C'est la moindre des choses il faut dire, il lui à éviter bien des sévices cette nuit.
« De deux, je pense que tu ne devrais pas sortir par la porte du bas. Tu as frappé trop fort, et ils très certainement entendue tout ce raffuts et patiente gentiment en bas. » Il faut choisir son camp, et dans des moments pareils il est préférable de choisir le plus fort. Même si dans un sens tu restes la plus fort des trois, jusqu'à ce que ce Dash' montre l'ombre d'un don plus fort que le tient.
« Donc je veux bien provoquer un petit court circuit dans la maison pour te permettre de fuir, et le temps qu'ils s'occupent de ça tu seras déjà loin. » Maintenant à toi de voir si tu veux de son aide ou si tu veux continuer à faire ta tête brûlée et agir seul dans l'aide de personne.