Occupation : Étudiant en informatique & Poseur de bombes chez BOOM.
Lieu d'habitation : En internat à l'université, le weekend il squatte dans le Q.G de la BOOM.
Orientation sexuelle : 70% hétéro 30% homo (c'est important à préciser)
Âge : 19 ans
Crédits : *fier de son avatar nul*
Doms : 243
Localisation : dtc (probablement pas)
Sujet: the thief ••• jimmy & eliott Mer 20 Aoû - 19:16
Jimmy ✖ Eliott.
❝ Here, I stole it for you. Why don’t you tell me what it’s for. — Aw, how thoughtful. You brought me a present! ❞ the thief.
Des frottements de balais sur le sol mélangé à ce que certain appellerai du bruit, ce que toi t'appelles un chef d'oeuvre. Allongé, tu parcourais le net à l'aide de ton téléphone, comme à peu près tous les adolescents de ton âge ou moins. Ouais tu te considères comme un adolescent parce que t'es pas bien mature dans ta tête, alors que légalement t'es adulte. Pas assez pour oser causer au mec qui avais été engagé pour nettoyer le foutoir total qu'était la base de la BOOM. Même pas un encouragement, une tentative de socialisation, rien. Juste un casque sur tes oreilles. Tu jettes parfois des coups d'oeil discret pour voir ce qui le force à s'arrêter - les appareils "dernier cri" installés ici. Hey, c'est normal, faut un minimum d'équipement pour être un bon terroriste - fausses identités, géolocalisation et tout le tralala. T'étais un petit peu spécialisé dans le domaine - en tant qu'étudiant en informatique, c'était vraiment surprenant, wow. Tu ne portes cependant pas de réel intérêt à ce type. Un roux aux cheveux longs - ai-je besoin de préciser qu'il semble plus vieux que toi? Ah ouais aussi, il a un cache oeil. T'aimerais bien savoir ce qui s'y cache mais là t'es en mode « j'emmerde les gens », donc pas aujourd'hui. Après avoir terminé, tu lui files rapidement vingts doms et lui indique plus ou moins gentiment où est la sortie. Un coup d'oeil à ta montre t'indique l'heure - près de vingt heures. Et tu n'étais pas vraiment motivé à dormir (parce qu'il en faut, de la motivation, pour supporter le genre de rêves que tu fais). Cependant; à cause de la nuit blanche d'hier soir, tu t'endors contre ton gré, tes oreilles se faisant discrètement bousiller par ta musique à fond.
Et tu revis ce fameux jour d'hiver une énième fois. Retour en enfance. Si tu serais conscient que t'étais en plein rêve, tu te serais probablement forcé à rêver quelque chose de plus agréable comme de jolies filles dénudées -- erm. Cependant, te voilà en train d'assister à la mort plus ou moins douloureuse de tes parents. Écrasé sous un mur, ew. Avec du recul, ça devait être vraiment douloureux. Remarque, tu l'avais déjà compris à l'époque, mais douze ans après c'est encore pire. Tu cours dehors en pleurant, seulement pour y trouver une neige tâchée de sang et des flammes brûler des restes. A cause des bombes. A cause de ce que t'adorais, idolâtrais. Maintenant, c'était carrément devenu ton « métier » de t'occuper des explosifs. Ironique, non? T'as peur, tu pleures, tu t'éteins. Et tes yeux se rouvrent, lourds et dans un noir total. Ah, tu t'étais encore endormi. Pas vraiment malin comme type. Tu reposes ton casque sur tes épaules, te relevant pour t'asseoir sur le sofa. Bordel, qu'est-ce que ça te saoule. Pas de sommeil pour cette nuit non plus, hein? Tant pis, tu peux toujours dormir en classe quand tes voisins ne te font pas chier.
Tu te lèves maladroitement, un peu déboussolé par ton sommeil plutôt pauvre - pas tant que ça, il est presque une heure du matin maintenant. Ça fait donc cinq heures de sommeil - hey, plutôt pas mal pour un insomniaque comme toi! Tu t'étires et tu te frottes les yeux après avoir baillé un bon coup, quand ton ouïe plutôt pas terrible (bravo de mettre le son dans tes oreilles au maximum) entend quelque chose. Intrigué, tu allumes la lumière, la luminosité tellement soudaine que t'en deviens aveugle pour une demi-seconde. Tu clignes des yeux plusieurs fois de suite quand - surprise, le nettoyeur de plus tôt était encore là. Tu hausses un sourcil - il était pas genre en train de toucher à tes trucs-super-high-tech-omg. ❝ Ça aussi, ça fait partie de ton travail? ❞ Question idiote, tu savais très bien qu'il était ici pour se les approprier. ❝ Ça sert à rien, tu pourrais pas les utiliser, ils sont protéger. ❞ tu l'informes, encore un peu dans le gaz à cause de ta « sieste ». C'était quoi déjà son nom? Ah oui, Jimmy quelque chose. Au moins, tu pourrais lui demander pour le cache-oeil - même si là pour le coup, c'était un peu hors-sujet. Tu soupires, tes yeux fixant ses yeux turquoises - la même couleur que toi, c'est drôle.
Sujet: Re: the thief ••• jimmy & eliott Mer 27 Aoû - 20:05
Petits hommes verts et petits hommes roses devaient avoir conclu un accord et se trouver en période de trêve. En ville les rues ne sentaient certes pas la menthe fraîche mais elle manquait de bavures poisseuses accidentelles. Les pompiers grimpaient aux arbres à la recherche des chatons yamakaki de la ville et les nettoyeurs astiquaient la poussière des intérieurs de la mémé du quartier. Bien que Jim ne détestait pas partager les photos de famille autour d'un thé façon Bonne Mamie, goutte d'infusion saveur d'antan, recevoir dans l'après-midi un appel de la Boom l'avait libéré de sa mission. Enfin un travail digne d... d'un nettoyeur de bas étage qui n'avait décidément que ça à faire. En arrivant sur place il du remballer son produit magique anti-multi-tâche 100% inodore et sortir son bon ami Mr Brosse.
La base de la Boom, ce repère ne comptait que des cinglés de la goupille et de la gâchette, autrement dit des employeurs idéaux pour le nettoyeur. S'ils étaient satisfaits du service ils deviendraient des fidèles en se voyant ajouter un cœur dans les contacts du rouquin, voire un numéro raccourci ! En attendant, Jim risquait ses mains de fée dans un véritable champ de mine. Certaines inventions, objets aux allures des plus banales parfois, étaient étiquetées « FRAGIL », « DANGER DE MORT », « TOUCHE PAS » et d'autres messages dissuasifs. Il était clair que les membres faisaient leurs expériences à la base et que ranger n'était pas leur priorité.
Mais dans un coin de ce capharnaüm traînait des bijoux de technologie mi-alien mi-humain, les derniers permettant de gérer à eux seul dix entreprises et d'entrer dans tous les systèmes en moins de trois secondes, si l'utilisateur est à la hauteur du produit. Pour une organisation contre les abus de pouvoir en défaveur des pauvres, leur équipement faisaient rêver. Matériels volés ? Un million d'idées qui répondait à la question « Que faire d'un monstre pareil ? » vint à l'esprit du passionné qui depuis plus d'une heure monologuait avec la seule âme restante dans le bâtiment. Il ne se rendit compte de son extrême solitude que lorsque la base fut remise en état comme au premier jour, fenêtre ouverte pour aéré étant la touche finale, et que le garçon décolla de son siège pour payer les 20 doms que demandait Jim. Et les pourboires ? Les jeunes, fallait encore leur apprendre l'étique du travail. Mais la bouille d'enfant préservée empêcha Jimmy de lui faire la moindre remarque, il se fit mettre à la porte à coup de pied aux fesses avec le sourire aux lèvres, mi-commercial mi-attendri.
Trois heures plus tard il revint à bord d'une cacahuète volante qu'il avait payé l'année passée à La Mama de son cœur, un emprunt à court terme, et se gara en retrait de la base pour observer. Aucune entrée aucune sortie depuis son arrivée. Au moment qu'il jugea propice, il lança l'offensive. Ravivant sa jeunesse de voyou, Jim plaça son moyen de locomotion sous la fenêtre qu'il avait ouverte avant de partir, puis enjamba cette dernière afin de ne pas effleurer un explosif en retombant sur ses deux pieds. Merde ! Le petit gars était toujours là, dans la même position. Jim tendit l'oreille : une respiration trop appuyée et régulière.
« J'espère pour toi que t'es pas le gardien des lieux. T'endormir comme ça... »
Jim baissa sa garde au bruit provenant du toutou de garde endormi, il aurait pu briser la fenêtre que la bave ne se serait pas arrêtée de couler pour autant. Mais en mettant les mains là où il ne fallait pas, un énorme écran s'écrasa sur le sol et se décomposa en plusieurs pièces qui vinrent se nicher dans les coins les plus inaccessibles. Se barrer d'ici, et vite ! Bien qu'il était touche à tout, Jimmy ne se sentait pas en sécurité au milieu de ces explosifs posés négligemment partout, tels des pièges réservés aux futurs voleurs... Pénétration dans la base réussie. L'étape suivante consistait à débrancher l'énorme serveur de ses rêves, toutefois il se demandait s'il était équipé d'un système de sécurité repérant une déconnexion d'un réseau sans autorisation comprenant un code d'accès complexe. Rapidement il brancha son antiquité téléphonique au serveur, pratique car ce vieux modèle bidouillé datant du siècle précédant ne laissait aucune trace pistable. Il lui fallut quelques minutes pour tout charger le système et retrouver le code d'accès. La Boom avait de véritables artistes dans leurs rangs, chaque passage forcé était semé d’embûche et empêchait une intrusion totale. Jim recoda uniquement la sécurité qui le gênait pour le moment, puis éteignit l'appareil. C'était impressionnant de voir les différentes parties du serveur clignoter et mourir au fur et à mesure que son intelligence déclinait. Avec la force de ses bras de nettoyeur, comparable à ceux d'un déménageur, le roux eut de la peine à soulever l'engin. Les serveur de poche n'était pas pour demain !
Soudain la voix somnolente du jeune homme pubère le surpris, à lâcher un serveur d'une inestimable valeur sur son pied.
« On t'as jamais dit de ne pas faire peur à quelqu'un qui porte un truc vachement lourd ?! » sautilla à cloche pied le voleur. « Mes pauvres orteils... J'en ai besoin pour travailler t'sais ! »
Entre les larmes et le rire, son visage crispé de douleur l'empêcha de voir les nombreux câbles dans lesquels il était susceptible de trébucher. Être voleur n'était pas facile tous les jours. Son handicap l'empêchait de s'enfuir par la fenêtre, le p'tit gars était sur son passage également. Un repli stratégique s'impose.
« Déjà que Mama va être triste que je ne sois pas rentré pour le dîner, si en plus je reviens blessé elle voudra que je quitte mon boulot... D'ailleurs tu devrais être chez toi à cette heure, dans ton lit, au lieu de jouer le sauveur du clan en faisant le garde de la base, d'autres seraient mieux taillés que toi. »
Pas besoin de l'informer qu'il avait réglé le problème de façon superficielle de la protection du serveur, Jim trouvait que ça faisait prétentieux et c'était un manque de respect envers la personne qui s'est arrachée des cheveux des nuits entières dessus. Détruite une protection était une chose, en établir une était une autre. Jim remarqua le casque du jeune homme.
« Ha, mais c'est le YBBON2000 ! J'ai travaillé sur ce modèle pendant un an pour en faire un accessoire plus cool ! Hmm j'aurais dû penser à ajouter l'activation d'une veille pendant le sommeil... » Jim détailla cet... homme ? adolescent ? plus avant et finit par interroger : « T'es celui en charge de la sécurité informatique... Ou t'es juste ce dont t'as l'air : le branleur de service qui squatte la base de terroristes pour roupiller ? … 'pose un Joker sinon haha. »
Évidemment son blabla était stratégique, il lui fallait réfléchir à comment se libérer de ses câbles et s'échapper. Le témoin du crime ressemblait trop à un grand enfant pour l'éliminer, et Jim ne se considérait pas assez cruel pour appliquer cette règle. Peut-être le petit allait faire preuve d'autant de clémence et ne pas dénoncer le pauvre nettoyeur à la BOOM, hein. Jimmy avait aussi un intérêt pour le garçon, il n'aimait pas avoir le sentiment qu'on inconnu le juge. Parce que oui, Jimmy était plus un nettoyeur qu'un voleur
Occupation : Étudiant en informatique & Poseur de bombes chez BOOM.
Lieu d'habitation : En internat à l'université, le weekend il squatte dans le Q.G de la BOOM.
Orientation sexuelle : 70% hétéro 30% homo (c'est important à préciser)
Âge : 19 ans
Crédits : *fier de son avatar nul*
Doms : 243
Localisation : dtc (probablement pas)
Sujet: Re: the thief ••• jimmy & eliott Jeu 28 Aoû - 10:44
Jimmy ✖ Eliott.
❝ Here, I stole it for you. Why don’t you tell me what it’s for. — Aw, how thoughtful. You brought me a present! ❞ the thief.
L'adulte était bavard, trop bavard pour tes pensées encore un peu brouillonne. ❝ On t'as jamais dit de ne pas faire peur à quelqu'un qui porte un truc vachement lourd ?! Mes pauvres orteils... J'en ai besoin pour travailler t'sais ! ❞ Tu soupires en levant les yeux. Jamais tu n'avais imaginé ce type aussi... chiant? Bon après, il s'était pris un truc sur le pied - mais il l'avait mérité, fallait pas essayer de voler. ❝ Qu'est-ce que j'en ai à foutre, sérieux... ❞ tu demandes, irrité par le comportement enfantin du voleur. Tu ne bouges pas, le rouquin de toute façon paralysé par sa gaffe. ❝ Déjà que Mama va être triste que je ne sois pas rentré pour le dîner, si en plus je reviens blessé elle voudra que je quitte mon boulot... D'ailleurs tu devrais être chez toi à cette heure, dans ton lit, au lieu de jouer le sauveur du clan en faisant le garde de la base, d'autres seraient mieux taillés que toi. ❞ "Mama"...? Oh, sa mère? T'avais presque oublier ce mot, c'est triste. Tout comme c'est ridicule de dépendre de ses parents à son âge, mais tu retiens un rire. En plus, il ose te traiter de gamin - enfin, pas réellement, mais c'est comme ça que tu le prends en tout cas. T'avais tellement l'habitude, haha. Mais non messieurs dames, Eliott a dix-neuf ans, c'est un adulte des plus matures... ou pas. ❝ Qui te dit que je suis là pour jouer au héros? Je suis juste là parce que c'est le weekend. ❞ Tu te contentes de répondre, ignorant sa remarque sur sa mère. Bah ouais, t'as pas trop d'appartement, en fait.
❝ Ha, mais c'est le YBBON2000 ! J'ai travaillé sur ce modèle pendant un an pour en faire un accessoire plus cool ! Hmm j'aurais dû penser à ajouter l'activation d'une veille pendant le sommeil... ❞ ... C'est quoi ce changement de sujet? La fatigue? L'espoir de te voir oublier son vol? Nan, ta mémoire était pas si pourrie que ça, faut pas abuser des conneries. ❝ Pour que tu te fasses repérer plus facilement? Intelligent. ❞ tu constates. Jimmy te parcourt du regard sans que tu le remarques vraiment - hey, t'es crevé là. Et puis c'est pas comme si tu adores quand on pose ses yeux sur toi, haha... Ahem. ❝ T'es celui en charge de la sécurité informatique... Ou t'es juste ce dont t'as l'air : le branleur de service qui squatte la base de terroristes pour roupiller ? … 'pose un Joker sinon haha. ❞ ... Damn, sa dernière hypothèse fait mal. Ok, t'es pas le mec le plus bosseur et productif, mais de là à dire que tu fais que squatter... C'pas sympa, merde. Quel âge a-t-il en plus? Probablement un an ou deux ans de plus, pas plus... ❝ Nan. ❞ tu te contentes de répondre, ajoutant par la suite un ❝ J'suis celui qui fait des trucs qui font boom, et qui les place à des endroits où beaucoup de gens vont mourir. ❞ Tu lui réponds avec un calme assez... dérangeant. On pouvait même te voir sourire. Faut dire, la simple évocation du mot boom te rendait un peu plus supportable. Parce que, bah... boom.
Tu soupires, pointant une boîte avec un gros « FRAGILE » écrit dessus. ❝ Donc si tu veux pas faire boom à ton tour, je te conseille de remettre en place tout ce que t'as sur toi. ❞ Sérieusement, un nettoyeur qui fout le bordel, c'est quoi ces conneries. Limite t'avais l'impression qu'il n'avait pas nettoyé, c'est horrible. Heureusement que c'est pas toi qui a payé, t'aurais eu l'impression d'avoir gaspillé de l'argent là. ❝ Si tu fais ça, peut-être que je considérerai de garder ça pour moi-même. ❞ Honnêtement, c'était un mensonge, on va pas se voiler la face hein. T'avais aucune raison de garder ça pour toi tout seul, ça serait plus ennuyant qu'autre chose. Alors que si tu le disais à un de tes supérieurs, ce gars là - Jimmy serait dans une grosse merde, ça le ferait chier, quoi. Et c'était presque aussi amusant qu'un type qui fait boom.
Sujet: Re: the thief ••• jimmy & eliott Ven 5 Sep - 17:44
Presque impressionné, bien que les pieds toujours emmêlés, Jimmy reconnu l'audace du jeune. Un voleur s'introduit dans votre base actuellement toute lumière éteinte pendant votre sieste nocturne et abîme un petit bijou pour lequel votre groupe a dû se couper un bras, ajoutez le fait que le voleur en question est visiblement plus grand, plus âgé, plus musclé – si si ça compte – et qu'il vous a surpris dans votre état de j'en-branle-pas-une-isme, normalement vous faites semblant de continuer à ronfler paresseusement. Jimmy avait sous-estimé la Boom, ou le garçon manquait de bon sens. Un idiot ? Lui-même avait douter de la supériorité du rouquin, et personne n'allait lui en tenir rigueur car on pourrait penser qu'un type doué avec les machines doit être idiot pour nettoyer la flaque de sang dans laquelle vous ne marcherez jamais. Difficile à avouer, mais le petit était peut-être plus intelligent derrière sa somnolence provocante. Jimmy l'aimait bien. Non seulement il avait une tête d'ado à peine sorti de l'enfance, mais en plus il donnait du travail au nettoyeur, pas loin de se vanter d'être un meurtrier. Les riches faisaient d'un mort une montagne, parfois une montagne d'or.
« J'aimerai bien vider mes poches... »
… mais la merveilleuse machine, son unique butin perdu, ne tenait pas dans une poche. De toute façon elle s'était écrasée à ses pieds. À quoi bon essayer de persuader que le voleur n'était pas forcément menteur, autant revenir au principal : comment se sortir de là ? Jim approcha lentement sa main d'une pochette arrière de la ceinture spécial nettoyeur, multi-usage idéal pour les voleurs, en gardant l'autre main bien visible.
« D'accord, je vais le faire. Dis rien s'te plaît, Mama va encore me tuer. »
En fait, La Mama prenait son fils pour un saint, elle vivait dans l'ignorance de ses activités illégales – information inutile. S'il reposait ce qu'il n'avait pas volé, rien ne garantissait que le garçon n'irait pas le dénoncer. Sauf que... Jim n'en avait rien à faire ! Le quartier entretenait sa réputation et ce n'était pas un petit voleur d'équipement terroriste qui avait raté son coup qui ferait déplacer les jolies femmes en uniforme. La justice était son alliée. Son autre allié : le balais. Le rouquin profita de l'obscurité du vieux théâtre pour sortir de la pochette le bâton qui se déplia jusqu'aux poils soyeux de la brosse, puis il lança avec l'élégance d'un lanceur de javelot le balais dans l'épaule de garçon pour lui faire perdre l'équilibre et glisser sur le sol fraîchement nettoyé. Pas le temps de faire dans le détail, le voleur s'empara des câbles et les remonta à sa taille, telle une robe gênante, avant de piquer le casque du garçon et de mieux courir vers... la fenêtre ne lui semblait plus une aussi bonne idée, alors et il se dirigea vers la scène en se moquant gentiment du terroriste.
« Tu fabriques peut-être des bombes, mais en attendant tu ne risques pas de venir m'exploser la tronche ! »
Avoir la langue dans sa poche ne faisait pas parti de ses habitudes. Vite la sortie ! Par où aller ?!